un petit frère pas comme les autres chapitre 1

Nousne pouvons qu’y aller un pas à la fois et faire de notre mieux.’’ Xiao Se sourit faiblement et acquiesça d’un air satisfait : ‘‘C’est bien que tu penses comme cela, cela rend ta grande sœur heureuse. Petit Wei, nous sommes seuls maintenant, juste nous deux, frère et sœur. Même si tu es encore jeune, il y a des mots que ÉlèveA 10. À la maison, Luc et Lucie, le grand frère et la grande sœur, ne s’occupent pas beaucoup de Doudou-Lapin. Ils partent à vélo avec leurs copains ou bien ils s’enferment dans leurs chambres en disant qu’ils ont des devoirs à faire. 11. Lili-Lapin aussi aime bien aller jouer dehors à cachecache avec ses copains. Unpetit frère pas comme les autres - Lili-Lapin a un gros souci : son petit frère Doudou-Lapin a beau grandir, on dirait qu'il reste un bébé. Il ne parle pas, il salit tout, il bave, et parfois il fait même pipi sur le tapis. Lili a souvent envie de le gronder Mais quand les autres enfants le traitent de « boudin qui ne comprend rien », elle entre dans une colère terrible. nonton the sound of your heart sub indo bioskopkeren. Gill Stone est un grand homme d'affaire qui a commencé à faire du marché noir pour gagner toujours plus. L'argent est le seul mot qu'il connaisse. Sa vie tourne tout autour de l'argent. Sa femme Kate est enceinte de sept mois. Elle commence à avoir marre de l'absence répété de son mari. Sa gentillesse la tuera sûrement un jour » a prononcé la mère de Kate, le jour de leur mariage en guise de discours de félicitation. Pierre leur fils est mort, il y a trois mois d'une crise cardiaque, à l'âge de 6 ans. Jeanne est leur deuxième enfant, elle a maintenant 4 ans, et souffre beaucoup de l'absence de son grand frère adoré. Elle le cherche encore maintenant partout chez elle, en espérant qu'il va revenir. Ses cris et ses pleures perce chaque nuit le lourd silence de la demeure, où sa mère n'arrive pas à l'apaiser de son profond chagrin. Comme chaque jour, Gill sort de son travail dans les alentours de 23h35. Il ne rentre chez lui qu'à minuit et demi après sa petite heure de route qui le sépare de son travail. Il rentra chez lui par la porte d'entrée son faire de bruit pour réveiller personne. Au moment où il rentra dans la cuisine, un bruit sourd retentit des escaliers. Des bruits de pas se rapprochaient de plus en plus de lui. La seconde qui suivit, plus aucun bruit. Un lourd silence se faisait, excepter le son bruyant de son cœur qui battait à 100 à l'heure, et perçait les ténèbres qu'offrait la nuit. La lumière de la cuisine s'arrêta, comme tous les appareils en marches dans la pièce. Un rire grave et rauque se fit entendre. Gill tourna sa tête dans tous les sens pour trouver l'endroit d'où prévenait le rire, mais sans succès. Il essaya de trouver dans le placard la lampe de poche, mais en vain. Un souffle se fit ressortir sur sa nuque. Il se retourna brusquement et manqua de tomber. Il avait remarqué qu'il n'y avait rien qui l'entourait. La lumière s'alluma de nouveau. Il lâcha un soupir de soulagement. Il entendait de nouveau des bruits de pas venir, mais cette fois-ci les pas arrivaient par ici. Gill prit une casserole et se prépara à attaquer la personne qui arrivait. Lorsqu'elle rentra, il l'a reconnu. Un choc venait de se faire dans sa tête. Il essaya avec difficulté de cacher la casserole derrière lui. -Je peux savoir ce que tu fais à cacher une casserole derrière ton dos ? demanda sa femme. -Rien. Tu m'as juste fait peur. -Je t'ai fait peur ? dit-elle avec un petit sourire. -Si tu n'as rien à me dire, je te prierais de retourner dans ta chambre. -Quelle froideur. Je vois que tu n'as pas changé, toujours aussi charmant depuis notre mariage. Je me demande où est l'homme qui m'a fait tomber amoureuse. -Suffit ! S'exclama-t-il. Je n'ai pas besoin de ton sarcasme. Kate passa sa main dans ses cheveux en soupirant, avant d'ajouter -Je suis simplement venue te demander ce que tu allais faire demain. -Quelle question ! Je vais travailler bien sûr. Il faut bien que quelqu'un le fasse. -Je te rappelle, si tu ne l'avais toujours pas compris que je suis enceinte et en fin de grossesse. Oh ! Mais aussi que depuis quelques jours, je suis sous surveillance de ma mère pour qu'il n'arrive rien au bébé ou à moi. Puisque je te le rappelle qu'il y a trois mois, notre fils est mort. -Toujours avec une bonne excuse, répondit-il en mettant la casserole qu'il avait plus tôt sur la gazinière. -De toute manière, il n'y a que les idiots qui ne change pas, dit-elle en partant de la cuisine pour ne plus l'entendre. Gill soupira puis se fit cuire à manger, avant de partir se coucher dans la chambre d'ami. Il ne voulait pas voir sa femme. **** Le lendemain soir à la sortie de son travail. Gill sortit dans les environs de onze heures. Il partit en direction de sa voiture, avec les bras chargés. Il ouvrit sa voiture, et mit ses dossiers dans le coffre. Il se remémora que Sabrina, sa secrétaire, lui avait dit qu'elle avait fait une dernière mise à jour sur leur dossier confidentiel. Il referma sa voiture et repartit en direction de son bureau. Lorsqu'il arriva, il vit le dossier qu'il devait regarder posé sur son bureau. Il attrapa la mallette métallique qui se trouvait dans son placard, et mit le dossier dedans. Il sortit et ferma son bureau. Il posa sa mallette sur la table adjacente à son bureau. Il se dirigea vers le bureau en face du sien, pour savoir si Sabrina était déjà rentré. Lorsqu'il ouvrit la porte, il vit que la lampe était éteinte et que son bureau était rangé. Il haussa les épaules. En referma la porte, il ressentit un fort coup de vent qui manqua de le faire tomber. La table à roulette quant à elle roula jusqu'au bout du couloir et fit tomber la mallette en heurtant le mur. Gill se rua dessus, mais un homme, sûrement l'agent de sécurité pensa-t-il, ramassa la mallette. Il leva ses yeux couvert par des lunettes de soleil noir opaque. -C'est à vous ? demanda-t-il à Gill. -Oui, pourriez-vous me la remettre je vous prie. Répondu Gill en tendant la main. -Hahaha ! Qu'est-ce que j'y gagne à vous rendre cette mallette qui a l'air très importante pour vous. -Rien, ceci m'appartiens alors rendait la moi. -Oh ! Est-ce qu'il y aurait quelque chose dedans qui pourrait nuire à votre réputation ? Je veux bien fermer les yeux si je gagne quelque chose en échange. Gill pâlit à l'idée qu'on puisse mettre la main sur la mallette, beaucoup trop de chose se trouvait dedans. Il le savait, tout à un prix. Il adorait faire du chantage aux gens, il n'aurait jamais imaginé qu'un jour ce soit son tour. Et cette dernière phrase était la phrase qu'il disait à chaque fois avant de faire son chantage, mais cet homme ne lui disait rien alors comment pouvait-il l'a connaître. -Que voulez-vous ? demanda Gill. -Je vous la rends, si vous acceptiez un jour une faveur. -Si vous voulez, maintenant rendait la moi. L'homme tendit la mallette que Gill arracha avant de partir. Il put toute fois entendre l'homme lui dire -Aujourd'hui, c'était le dixième anniversaire de mariage avec votre femme, mais vous avez oublié. Gill se raidit à cette idée. Comment avait-il pu oublier. Il allait devoir trouver demain matin en se levant une bonne excuse. Il ne s'en inquiéta pas tant que ça puisqu'il se disait dans sa tête qu'il aura toute la nuit pour y réfléchir. Paul Paris nous livre ici le premier épisode d'un récit où Georges découvre de nouvelles pratiques familiales. Bienvenue à Paul, un nouvel auteur que nous accueillons sur notre blog. I – L’intégration en douceur Mon père, cadre supérieur dans un multinationale, venait d’être muté en Asie et ma mère décida de le suivre. D’un commun accord avec ma mère, mon père prit la décision de ne pas m’expatrier en cours d’année. J’étais en classe de Terminale dans un établissement parisien et la fin de l’année était donc sanctionnée par le Bac Un diplôme qui n’ouvre pas beaucoup de portes mais qu’il vaut mieux avoir pour envisager un avenir plus serein. J’allais sur mes 18 ans. Je n’étais pas spécialement en avance mais pas en retard. J’étais normalement » turbulent. Dans la moyenne. Un ado, avec les réactions logiques qu’on a à cet âge-là ! Par relations, ils avaient trouvé à Tours une famille qui correspondait à leurs valeurs. Une famille bon chic-bon genre », un père militaire et une mère qui consacrait son temps à l’éducation d’une ribambelle de 5 enfants dont des jumeaux de mon âge. Le fils aîné ayant quitté la maison familiale pour poursuivre ses études à Paris, ils pouvaient m’héberger et prendre soin de moi pour les 6 prochains mois comme s’il était un de nos enfants » avait précisé Marie Ange H., la mère de famille, sur un ton bienveillant qui rassura complètement mes parents. J allais quitter un cocon familial très confortable, aimant, une mère attentive à l’éducation de son seul fils mais souple et privilégiant volontiers le dialogue plutôt que l’autorité. Avec un peu d’appréhension, j’allais découvrir une nouvelle famille, une nouvelle ambiance, de nouvelles règles de vie. J’allais devoir m’adapter à une famille de 5 enfants, moi qui étais fils unique. J’allais aussi découvrir ceux qui feraient office de parents par intérim. Me voilà donc en route, ou plutôt en train, pour Tours avec quelques appréhensions justifiées par la crainte de la nouveauté. Appréhensions vite dissipées dès mon arrivée sur le quai. Marie Ange, que je continuerai longtemps à appeler Madame malgré ses suggestions, était une fort jolie femme, environ 45 ans, élégante et souriante. Elle me sembla tout de suite très avenante, dégageant des ondes très positives, très accueillantes. Beaucoup d’allure et d’empathie. Quelques instants plus tard j’allais faire la connaissance d’Hubert, le colonel », un grand monsieur au regard franc et direct et surtout de mes nouveaux camarades à l’exception d’Alain, l’aîné déjà en route pour Paris. Baudouin avait presque 19 ans. Il semblait assez réservé. Les jumeaux – un garçon et une fille – se prénommaient Charlotte et Christian Puisqu’ils avaient mon âge, c’est sans doute avec eux que je serai le plus souvent complice.. Le petit dernier, Denis, avait l’air le plus turbulent. Je notais avec amusement le choix des prénoms A pour l’aîné jusqu’ à D pour le plus jeune en passant par le C attribué aux jumeaux. Il régnait dans cette famille une bonne atmosphère. On me montra ma chambre, pour moi tout seul, et on me suggéra d’y ranger mes affaires. Denis, en rigolant ajouta, et que ça saute… sinon… ». En redescendant dans le salon, Marie Ange me demanda de ranger aussi mon blouson que j’avais laissé trainer dans le vestibule. Il y a un placard près de la porte d’entrée ». Un grand placard profond dans lequel j’allais pendre ce blouson. Mais stupéfait, j’y vis tout de suite, pendu à la porte des instruments qui ne m’étaient pas familiers même si j’en devinais aisément l’objet un martinet, une grande cravache et une baguette en rotin…. J’étais évidemment troublé par cette découverte. Tout le monde semblait serein, calme. L’humour régnait et la famille semblait aimante. Au fond, pourquoi s’inquiété. Ce séjour semblait s’annoncer si bien…. J’allais me coucher, confiant dans mon intégration dans cette famille, avec en tête le sourire et les beaux yeux de Marie-Ange mais aussi troublé par ce que j’avais vu dans le grand placard du vestibule. Le lendemain de mon arrivée, j’allais rentrer assez vite dans l’ambiance de la famille. Le petit-déjeuner fut pris rapidement, comme dans beaucoup de familles, dans la précipitation. Il fallait être à l’heure à l’école. Hubert, que tout le monde surnommait le colonel » avait quitté la maison très tôt et pour une quinzaine de jours. Il avait l’air sympathique mais sévère. J’étais un peu soulagé qu’il en soit ainsi. La relation avec Marie-Ange semblait plus facile, plus chaleureuse. Très agité, Denis renversa son bol de lait. Marie-Ange le calma d’un regard appuyé doublé d’un simple mot un ». Je ne connaissais pas encore les codes de la famille et donc je n’en compris pas le sens, mais il fallait partir pour l’école. Je n’allais pas être en retard dès le premier jour. Je tenais à faire bonne impression, surtout le premier jour. La journée se déroula sans anicroche particulière. L’école – privée – ressemblait à tant d’autres. La discipline semblait y régner mais on n’était pas sous le régime de l’Angleterre victorienne. On me remit un cahier de correspondance en me précisant que le contrôle familial était une des bases de la relation avec les familles. Je ne te compris pas tout de suite la menace discrète qui se cachait derrière cette formule. Le soir, les devoirs achevés, le repas était pris en famille. Il convenait d’y être ponctuel. Denis, par nature, ne l’était pas en fut en retard de quelques minutes. Deux » annonça Marie-Ange sans que je ne comprenne plus que le matin même. Les autres membres de la fratrie, à l’exception de Denis, sourirent. Ils semblaient parfaitement savoir ce qui allait suivre. Je me promis alors de demander aux jumeaux de m’expliquer la chose après le dîner. Cela ne fut pas utile… Pour faire bonne impression, je me levais pour aider Marie-Ange à rapporter un plat à la cuisine. Ici chacun mettait la main à la pâte et je voulais toujours montrer à Marie-Ange ma bonne volonté. Je voulais trouver ma place à ses yeux dans cette famille. A mon retour, alors que j’allais m’asseoir, Denis fit basculer ma chaise d’un rapide coup de pied. Je manquais tomber. Denis, lui, éclata de rire…. Et trois » prononça alors Marie-Ange, sans se départir de son calme. Seul le ton avait changé, plus dur, plus menaçant. Elle souleva Denis par le bras pour l’attirer à elle. En deux temps et trois mouvements, avec une efficacité incroyable, Marie-Ange le fit décoller de sa chaise, le déculotta, le coucha en travers de ses genoux, et sans crier, annonça tu auras été assez prévenu pour aujourd’hui. Estimes toi heureux. Tu seras juste fessé en guise d’avertissement… mais la prochaine fois… » et sans terminer sa phrase elle leva son bras pour faire retomber une main leste et ferme à la fois sur le postérieur dénudé. Dix, vingt, trente claques peut-être. Les fesses devinrent progressivement rouges, très rouges. Denis serrait les dents, puis ne put s’empêcher de pleurer et de battre des jambes. En vain. La fessée tombait impitoyable sur les fesses d’un Denis qui ne pouvait presque pas bouger, maintenu fermement par un bras sur le creux de son dos. La correction achevée, Denis se redressa quittant les genoux de sa maman. Marie-Ange ajouta avant d’aller au coin, va t’excuser auprès de Georges ». Bon camarade je fis signe que je n’en demandais pas tant et que c’était bien inutile ! Sur un ton ferme Marie-Ange me fit savoir que ce n’était pas à moi d’en décider. Si un jour je dois t’administrer une punition, tu devras en passer aussi par là. Une faute doit générer une punition et des excuses. C’est la règle ». Le ton de Marie-Ange restait empreint de bienveillance mais ne souffrait manifestement aucun appel, aucune contestation. Pendant que Denis regagnait, cul nu, le coin, je blêmis. Certes j’avais déjà reçu quelques fessées à la maison, certaines assez musclées, mais plus depuis l’âge de 12 ans environ. La fessée n’était pas le mode d’éducation privilégié à la maison et je ne gardais que peu de souvenirs cuisants de corrections reçues de mon père ou de ma mère. Et voilà qu’on m’ouvrait une perspective nouvelle qui me laissait sans voix. Denis était maintenant au coin, cul nu. Les autres semblaient indifférents, habitués. Je l’entendais renifler, ravalant probablement ses larmes. La scène qui venait de se dérouler sous mes yeux et qui m’avait retourné semblait donc faire partie des us et coutumes. Voilà qui m’intriguait Mais, malgré la dernière phrase prononcée par Marie-Ange au sujet d’une hypothétique punition me concernant, je ne pouvais pas m’empêcher de me réfugier derrière l’idée rassurante qu’à presque 18 ans, je ne serai ni déculotté ni fessé. Les conversations reprirent comme si rien d’exceptionnel ne s’était passé. Puis le dîner s’acheva, on s’en doute, dans le calme. Sur injonction de sa maman, Denis, les yeux rouges – et les fesses aussi - vint s’excuser auprès de moi, puis il fut autorisé à se reculotter. Je venais d’assister à un premier round d’observation qui allait hanter ma nuit. J’allais me coucher, avec un sentiment mitigé. Cette famille était vraiment sympathique mais… l y avait un mais » dont je ne définissais pas encore parfaitement les contours. La suite ? C'est le chapitre 2 Des encouragements, des réactions, des appréciations ? Vous pouvez rédiger un commentaire et le poster sur le site si vous souhaites que la communauté des lecteurs en ait connaissance. Vous pouvez également joindre directement Paul, par courriel paulparisfr Chapitre 2 Un lycée pas comme les autres Bip ! Bip ! Bip ! Temari éteignit son réveil. Il était 7 h 30. Elle se leva, prit une douche, enfila un T-shirt à mange courte rouge, un slim noir effilé et un sweat shirt bordeaux trop grand pour elle puis descendit petit déjeuner. Baki Salut, bien dormit ? Temari Ouais, merci. Gaara n'est pas descendu ? Baki Nan, tu peux le réveillé sil te plaît ? Temari *Sourire sadique* Pas de problème. Baki En fait je crois que je vais le faire. Temari T'as pas confiance en moi ? Baki Pas quand tu fait cette tête. Temari Je te renie. Baki souri et monta réveiller Gaara. Baki Gaara ? C'est l'heure, faut se réveiller. Gaara Deux minutes Baki. PLOUF ! Gaara Temari t'es malade ! La blonde tenait un seau dans ses mains et pleurait de rire. Baki Voilà pourquoi je ne voulait pas que tu le réveilles. Gaara Temari...t'es morte ma vieille ! Temari *Encore morte de rire* Fuyons ! Baki Vous êtes des gros gamins. Temari Et fière de l'être ! Gaara Elle est une grosse gamine. Temari Toi je suis pas sûre que t'ai des leçons à me donner sur ce domaine. Baki Là elle à pas faux. Gaara Pourquoi vous êtes toujours tous les deux contre moi ! T_T Baki Chai's pas. Gaara Je vais vous tuer ! Sur la route pour aller à l'école Gaara J'ai mal. Temari Pourquoi ? Gaara Je te rappelle que quand j'ai voulut te sauter dessus tu m'as balancé dans les escaliers. Temari Ah ouais, j'avais oublié. Gaara Le pire c'est qu'elle est fière d'avoir faillit tuer son frère. Temari C'est pas une grosse perte pour l'humanité. Ils arrivèrent au lycée et allèrent dans le bureau de la proviseur. Toc ! Toc ! Proviseur Entrez ! Les jumeaux entrèrent dans la salle. Tsunade Vous devez être Temari et Gaara No Sabaku. Temari Ouais. Proviseur Je suis la proviseur de ce lycée mais appelez moi Tsunade. Alors, vous êtes en 1e D, voilà vos emplois du temps, Shizune va vous accompagnez dans votre classe. Une brune leur indiqua le chemin et ils se retrouvèrent tout les deux devant une porte. On pouvait entendre le professeur qui criait. Temari Je te paris 20 euros que il y a un psychopathe dans cette salle. Gaara Je ne paris pas. Pas ce que il y a bien un psychopathe dans cette salle. Toc ! Toc ! ... ENTREZ ! Temari Bonjour, on est nouveau... ... JE SUIS MR OROSHMARU, PROFESSEUR DE MATHS ET JE VOUS ORDONNE DE VOUS PRÉSENTER !!! Temari Je m'appelle Temari No Sabaku et je suis une élève de première. Gaara Gaara, son frère jumeaux. Oroshimaru TEMARI, ALLEZ VOUS ASSEOIR A COTE DE MR UCHIWA ET GAARA DEVANT MON BUREAU A COTE DU BAKA BLOND !!! Ils allèrent s'asseoir à leurs places respectives. Temari *chuchote* Salut. Sasuke *chuchote aussi* Salut. Temari Ce type il gueule c'est impressionnant. Sasuke T'as vu. Temari Euh...pourquoi y'a une fille qui te regarde amoureusement ? Sasuke C'est Karin, laisse tomber, la plus grosse pouf que j'ai jamais connu. Temari Je vois le genre. Oroshimaru ON NE PARLE PAS !!! Driiiiing ! Les élèves sortirent joyeusement du cour atroce de maths pour aller dans la cour. Sasuke Viens, je vais te présentez mes amis. Ils allèrent tous les deux vers une bande amis qui riaient aux éclats. Sasuke Salut. ... 'lut. Sasuke Les mecs, et le filles, je vous présente Temari No Sabaku. Une fille au cheveux rose s'approcha d'elle. ... Salut ! je m'appelle Sakura Haruno mais appelle moi Saku. Et oui mes cheveux sont rose naturellement. Sasuke Je te fait les présentations de gauche à droite; Neji, Hoshi personnage inventée, Tenten, Kiba, Naruto, Hinata, Ino et Shikamaru. Hinata En...enchantée de faire ta...connaissance. Appelle m..moi Hi...Hina. Hoshi Elle s'est la petite timide du groupe. Ino Et toi t'es l'extravertie. Tenten Un peu trop extravertie d'ailleurs. Gaara Temari ? Temari Ah, je vous présente mon frère jumeaux, Gaara. Gaara C'est qui eux ? Temari Ino, Sakura, Tenten, Hinata, Hoshi, j'ai oublié, Sasuke; j'ai oublié, Naruto, j'ai oublié et j'ai oublié. Sakura Bizarrement t'a retenu Naruto. Temari Parce que c'est ce qu'on met dans les ramens. Naruto C'est mon oncle qu'a choisis c'te prénom à la noix alors qu'il était en train de manger je ne sias combien de bols de ramen. Gaara Cool. Tu veux que je te dises quoi ? A part que t'as oublié la moitié des prénoms. Temari Bah t'as cas rester avec nous. Gaara Ouais pourquoi pas. Mais avant j'ai une chose à te dire. Temari OK, dorénavant j'essayerais de ne pas te balancer dans les escaliers. Tous sauf les jumeaux Le quoi ?! Gaara Elle m'a lancé dans les escaliers ce matin. Mais c'est pas ça que je voulais te dire. *chuchote* Baki est prof ici. Temari Quoi ?! Gaara Je l'ai vu enter dans la salle des profs. Temari Il va devoir nous expliquer un truc ce soir. Sasuke Temari ! Temari J'arrive ! Allez viens Gaara. Gaara Elle s'appelle comment la rousse ? Temari Hoshi pourquoi ? Gaara Pour savoir. Sasuke Vous parliez de quoi ? Les jumeaux De rien. Sasuke Je te refait les prénoms des mecs. Alors, Neji, Kiba, Naruto et Shikamaru. Temari Ouah, c'est long comme prénom. T'as pas un surnom ? Shikamaru Nan. Temari je vais t'en trouver un...Ananas. Shikamaru Hé ! Temari Bah quoi ? Shikamaru Je suis pas un ananas ! Galère qu'est-ce que vous avez tous avec ça ! Temari Je sais que t'es pas un ananas mais t'es coiffé comme un ananas. Shikamaru Pourquoi tu nous as ramené cette nana galère. Gaara Protège ta tête. Shikamaru Pourq... PAF ! Shikamaru Mais t'es folle ! Gaara Elle est hyper susceptible. Shikamaru Je vois ça, cette fille est une vraie furie, pire que Hoshi ! C'est Galère ! Gaara Je t'aurais prévenu. CLAC ! Temari Je ne suis pas une nana galère ni une furie s'pèce d'ananas ! Neji Eh bah, c'est deux là ils vont nous donner du fil à retordre. Kiba Grave. Driiiiing ! Sasuke Deux heures de sports avec Gaï. Ino Lui il est pire que le père Oroshimaru. Gaara J'imagine bien le genre. Vestiaire des filles. Temari Quand tu disais pire, c'est pire comment ? Ino Il croit qu'on est tous es supermans. Temari Comment ça ? Hoshi Il nous fait faire des choses qui sont au dessus de nos forces. Tenten Du genre ... Tu vois le saut à la perche ? Temari Ouais. Tenten C'est ce qu'on a fait au premier trimestre. Temari Sérieux ?! Hinata Ou...oui. Gaï Allez les filles on se dépêche les garçons sont tous sortis ! Temari J'y vais. La blonde sorti des vestiaires et alla rejoindre ses nouveaux amis quand quelqu'un la siffla. Temari Qui à fait ça ? ... Shino Abrume, pour vous servir. La fille allait le gifler mais à l'étonnement de tout le monde ce fut Gaara qui le frappa le premier et le mit à terre. Gaara Tu touches pas à ma sœur. Shino Mais t'es fou toi ! Temari Merci Gaara, tu peux le lâcher maintenant. Le garçon le lâcha puis le foudroya du regard. Shino Il est triso ton frère. PAF ! Temari On traite pas mon frère de triso ! Gaï Qu'est-ce qu'il se passe ici ! Temari Il a dit que vous êtes un prof nase. Gaï Quoi ?! 100 tours de terrains Abrume ! Shino Mais ! Monsieur ! Gaï On ne discute pas mes ordres ! Quand le garçon passa à côté de Temari, elle luis souffla à l'oreille. Temari Voilà ce qui se passe quand on s'en prend à un No Sabaku. Karin Monsieur ! En vrai Shino n'a pas dit que vous êtes nase. Temari *Merde* Gaï Comment ça ? Sasuke C'est elle. Karin Quoi ?! Karin toi aussi 100 tours de terrains. Temari regarda Sasuke d'un sourire complice. Il lui répondit par le même sourire. Gaï Bien, maintenant que cette affaires est réglée, vous allez faire une course de 1 kilomètre en saut de haies ! Tous sauf Gaï Hein ?! Gaï Dépêchez vous ! Les élèves s'exécutèrent. Gaï Ah, la jeunesse. 17 h 00 Neji Allez, à demain ! Hinata tu viens ? Hinata J'a...j'arrive. Ino Dit Naruto, qu'est-ce que penses tu de Hinata ? Naruto Elle est mignonne. Pourquoi ? Ino Pour savoir, pour savoir... Naruto Allez, je dois y aller. Salut ! Sakura Salut baka. Tenten Il faut faire un truc pour ces deux la. Hoshi Grave. Kiba Mais c'est pas possible, vous ne pouvez pas deux secondes arrêter de vous mêler à la vie privée des autres ?! Sakura C'est toi qui nous dit ça ? Kiba Bon, c'est pas tout mais je dois y aller. Sakura Contourne pas le sujet ! Kiba A plus les gens ! Sakura Ce type est exaspérant. Shikamaru Comme vous. Gaara Mais t'es suicidaire où quoi ?! PAF ! Temari C'est parti tout seul. Hoshi On va bien s'entendre toutes les deux. Shikamaru J'y vais avant que cette furie me tue. Gaara -__-" CLAC ! Gaara T'es complètement con où quoi ? Temari Chui's pas une furie s'pèce d'ananas ! Shikamaru Salut. Le Nara parti s'en s'empêcher de souffler un galère. Temari Lui je sais pas si il; va rester en vie très longtemps. Ino T'as pas intérêt à le toucher ! Temari T'es amoureuse ? Ino Ça te dérange ? Temari Nan. Pas du tout. Au contraire, vous formez un très joli couple. Ino C'est vrai ? Temari *Non.* Oui, je t'assure ! Gaara Temari, c'est pas qu'on est à la bourre mais faudrait quand même se grouiller. Temari Ouais, bon. Salut les gens ! Chez eux Les jumeaux Baki ! Baki Oui ? Gaara Depuis quand t'es prof ? Baki Vous ne le saviez pas ? Les jumeaux Nan. Baki Et bah maintenant vous le savez. Au passage, je suis votre prof de physique chimie. Les jumeaux Quoi ?! Baki Bon sinon vous pensez quoi de ce lycée ? Temari Il est bizarre. Gaara C'est pas un lycée comme les autres. LE PARRAIN DROSSELMAYER. Il y avait une fois, dans la ville de Nuremberg, un président fort considéré qu’on appelait M. le président Silberhaus, ce qui veut dire maison d’argent. Ce président avait un fils et une fille. Le fils, âgé de neuf ans, s’appelait Fritz. La fille, âgée de sept ans et demi, s’appelait Marie. C’étaient deux jolis enfants, mais si différents de caractère et de visage, qu’on n’eût jamais cru que c’étaient le frère et la sœur. Fritz était un bon gros garçon, joufflu, rodomont, espiègle, frappant du pied à la moindre contrariété, convaincu que toutes les choses de ce monde étaient créées pour servir à son amusement ou subir son caprice, et demeurant dans cette conviction jusqu’au moment où le docteur impatienté de ses cris et de ses pleurs, ou de ses trépignements, sortait de son cabinet, et, levant l’index de la main droite à la hauteur de son sourcil froncé, disait ces seules paroles — Monsieur Fritz !… Alors Fritz se sentait pris d’une énorme envie de rentrer sous terre. Quant à sa mère, il va sans dire qu’à quelque hauteur qu’elle levât le doigt ou même la main, Fritz n’y faisait aucune attention. Sa sœur Marie, tout au contraire, était une frêle et pâle enfant, aux longs cheveux bouclés naturellement et tombant sur ses petites épaules blanches, comme une gerbe d’or mobile et rayonnante sur un vase d’albâtre. Elle était modeste, douce, affable, miséricordieuse à toutes les douleurs, même à celles de ses poupées ; obéissante au premier signe de madame la présidente, et ne donnant jamais un démenti même à sa gouvernante, mademoiselle Trudchen ; ce qui fait que Marie était adorée de tout le monde. Or, le 24 décembre de l’année 17… était arrivé. Vous n’ignorez pas, mes petits amis, que le 24 décembre est la veille de la Noël, c’est-à-dire du jour où l’enfant Jésus est né dans une crèche, entre un âne et un bœuf. Maintenant, je vais vous expliquer une chose. Les plus ignorants d’entre vous ont entendu dire que chaque pays a ses habitudes, n’est-ce pas ? et les plus instruits savent sans doute déjà que Nuremberg est une ville d’Allemagne fort renommée pour ses joujoux, ses poupées et ses polichinelles, dont elle envoie de pleines caisses dans tous les autres pays du monde ; ce qui fait que les enfants de Nuremberg doivent être les plus heureux enfants de la terre, à moins qu’ils ne soient comme les habitants d’Ostende, qui n’ont des huîtres que pour les regarder passer. Donc, l’Allemagne, étant un autre pays que la France, a d’autres habitudes qu’elle. En France, le premier jour de l’an est le jour des étrennes, ce qui fait que beaucoup de gens désireraient fort que l’année commençât toujours par le 2 janvier. Mais, en Allemagne, le jour des étrennes est le 24 décembre, c’est-à-dire la veille de la Noël. Il y a plus, les étrennes se donnent, de l’autre côté du Rhin, d’une façon toute particulière on plante dans le salon un grand arbre, on le place au milieu d’une table, et à toutes ses branches on suspend les joujoux que l’on veut donner aux enfants ; ce qui ne peut pas tenir sur les branches, on le met sur la table ; puis on dit aux enfants que c’est le bon petit Jésus qui leur envoie leur part des présents qu’il a reçus des trois rois mages, et, en cela, on ne leur fait qu’un demi-mensonge, car, vous le savez, c’est de Jésus que nous viennent tous les biens de ce monde. Je n’ai pas besoin de vous dire que, parmi les enfants favorisés de Nuremberg, c’est-à-dire parmi ceux qui à la Noël recevaient le plus de joujoux de toutes façons, étaient les enfants du président Silberhaus ; car, outre leur père et leur mère qui les adoraient, ils avaient encore un parrain qui les adorait aussi et qu’ils appelaient parrain Drosselmayer. Il faut que je vous fasse en deux mots le portrait de cet illustre personnage, qui tenait dans la ville de Nuremberg une place presque aussi distinguée que celle du président Silberhaus. Parrain Drosselmayer, conseiller de médecine, n’était pas un joli garçon le moins du monde, tant s’en faut. C’était un grand homme sec, de cinq pieds huit pouces, qui se tenait fort voûté, ce qui faisait que, malgré ses longues jambes, il pouvait ramasser son mouchoir, s’il tombait à terre, presque sans se baisser. Il avait le visage ridé comme une pomme de reinette sur laquelle a passé la gelée d’avril. À la place de son œil droit était un grand emplâtre noir ; il était parfaitement chauve, inconvénient auquel il parait en portant une perruque gazonnante et frisée, qui était un fort ingénieux morceau de sa composition fait en verre filé ; ce qui le forçait, par égard pour ce respectable couvre-chef, de porter sans cesse son chapeau sous le bras. Au reste, l’œil qui lui restait était vif et brillant, et semblait faire non seulement sa besogne, mais celle de son camarade absent, tant il roulait rapidement autour d’une chambre dont parrain Drosselmayer désirait d’un seul regard embrasser tous les détails, ou s’arrêtait fixement sur, les gens dont il voulait connaître les plus profondes pensées. Or, le parrain Drosselmayer qui, ainsi que nous l’avons dit, était conseiller de médecine, au lieu de s’occuper, comme la plupart de ses confrères, à tuer correctement, et selon les règles, les gens vivants, n’était préoccupé que de rendre, au contraire, la vie aux choses mortes, c’est-à-dire qu’à force d’étudier le corps des hommes et des animaux, il était arrivé à connaître tous les ressorts de la machine, si bien qu’il fabriquait des hommes qui marchaient, qui saluaient, qui faisaient des armes ; des dames qui dansaient, qui jouaient du clavecin, de la harpe et de la viole ; des chiens qui couraient, qui rapportaient et qui aboyaient ; des oiseaux qui volaient, qui sautaient et qui chantaient ; des poissons qui nageaient et qui mangeaient. Enfin, il en était même venu à faire prononcer aux poupées et aux polichinelles quelques mots peu compliqués, il est vrai, comme papa, maman, dada ; seulement, c’était d’une voix monotone et criarde qui attristait, parce qu’on sentait bien que tout cela était le résultat d’une combinaison automatique, et qu’une combinaison automatique n’est toujours, à tout prendre, qu’une parodie des chefs-d’œuvre du Seigneur. Cependant, malgré toutes ces tentatives infructueuses, parrain Drosselmayer ne désespérait point et disait fermement qu’il arriverait un jour à faire de vrais hommes, de vrais femmes, de vrais chiens, de vrais oiseaux et de vrais poissons. Il va sans dire que ses deux filleuls, auxquels il avait promis ses premiers essais en ce genre, attendaient ce moment avec une grande impatience. On doit comprendre qu’arrivé à ce degré de science en mécanique, parrain Drosselmayer était un homme précieux pour ses amis. Aussi une pendule tombait-elle malade dans la maison du président Silberhaus, et, malgré le soin des horlogers ordinaires, ses aiguilles venaient-elles à cesser de marquer l’heure ; son tic-tac, à s’interrompre ; son mouvement, à s’arrêter ; on envoyait prévenir le parrain Drosselmayer, lequel arrivait aussitôt tout courant, car c’était un artiste ayant l’amour de son art, celui-là. Il se faisait conduire auprès de la morte qu’il ouvrait, à l’instant même, enlevant le mouvement qu’il plaçait entre ses deux genoux ; puis alors, la langue passant par un coin de ses lèvres, son œil unique brillant comme une escarboucle, sa perruque de verre posée à terre, il tirait de sa poche une foule de petits instruments sans nom, qu’il avait fabriqués lui-même et dont lui seul connaissait la propriété, choisissait les plus aigus, qu’il plongeait dans l’intérieur de la pendule, acuponcture qui faisait grand mal à la petite Marie, laquelle ne pouvait croire que la pauvre horloge ne souffrît pas de ces opérations, mais qui, au contraire, ressuscitait la gentille trépanée, qui, dès qu’elle était replacée dans son coffre, ou entre ses colonnes, ou sur son rocher, se mettait à vivre, à battre et à ronronner de plus belle ; ce qui rendait aussitôt l’existence à l’appartement, qui semblait avoir perdu son âme en perdant sa joyeuse pensionnaire. Il y a plus sur la prière de la petite Marie, qui voyait avec peine le chien de la cuisine tourner la broche, occupation très fatigante pour le pauvre animal, le parrain Drosselmayer avait consenti à descendre des hauteurs de sa science pour fabriquer un chien automate, lequel tournait maintenant la broche sans aucune douleur ni aucune convoitise, tandis que Turc, qui, au métier qu’il avait fait depuis trois ans, était devenu très frileux, se chauffait en véritable rentier le museau et les pattes, sans avoir autre chose à faire que de regarder son successeur, qui, une fois remonté, en avait pour une heure à faire sa besogne gastronomique sans qu’on eût à s’occuper seulement de lui. Aussi, après le président, après la présidente, après Fritz et après Marie, Turc était bien certainement l’être de la maison qui aimait et vénérait le plus le parrain Drosselmayer, auquel il faisait grande fête toutes les fois qu’il le voyait arriver, annonçant même quelquefois, par ses aboiements joyeux et par le frétillement de sa queue, que le conseiller de médecine était en route pour venir, avant même que le digne parrain eût touché le marteau de la porte. Le soir donc de cette bien heureuse veille de Noël, au moment où le crépuscule commençait à descendre, Fritz et Marie, qui, de toute la journée, n’avaient pu entrer dans le grand salon d’apparat, se tenaient accroupis dans un petit coin de la salle à manger. Tandis que mademoiselle Trudchen, leur gouvernante, tricotait près de la fenêtre, dont elle s’était approchée pour recueillir les derniers rayons du jour, les enfants étaient pris d’une espèce de terreur vague, parce que, selon l’habitude de ce jour solennel, on ne leur avait pas apporté de lumière ; de sorte qu’ils parlaient bas comme on parle quand on a un petit peu peur. — Mon frère, disait Marie, bien certainement papa et maman s’occupent de notre arbre de Noël ; car, depuis le matin, j’entends un grand remue-ménage dans le salon, où il nous est défendu d’entrer — Et moi, dit Fritz, il y a dix minutes à peu près que j’ai reconnu, à la manière dont Turc aboyait, que le parrain Drosselmayer entrait dans la maison. — Ô Dieu ! s’écria Marie en frappant ses deux petites mains l’une contre l’autre, que va-t-il nous apporter, ce bon parrain ? Je suis sûre, moi, que ce sera quelque beau jardin tout planté d’arbres, avec une belle rivière qui coulera sur un gazon brodé de fleurs. Sur cette rivière, il y aura des cygnes d’argent avec des colliers d’or, et une jeune fille qui leur apportera des massepains qu’ils viendront manger jusque dans son tablier. — D’abord, dit Fritz, de ce ton doctoral qui lui était particulier, et que ses parents reprenaient en lui comme un de ses plus graves défauts, vous saurez, mademoiselle Marie, que les cygnes ne mangent pas de massepains. — Je le croyais, dit Marie ; mais, comme tu as un an et demi de plus que moi, tu dois en savoir plus que je n’en sais. Fritz se rengorgea. — Puis, reprit-il, je crois pouvoir dire que, si parrain Drosselmayer apporte quelque chose, ce sera une forteresse, avec des soldats pour la garder, des canons pour la défendre, et des ennemis pour l’attaquer ; ce qui fera des combats superbes. — Je n’aime pas les batailles, dit Marie. S’il apporte une forteresse, comme tu le dis, ce sera donc pour toi ; seulement, je réclame les blessés pour en avoir soin. — Quelque chose qu’il apporte, dit Fritz, tu sais bien que ce ne sera ni pour toi ni pour moi, attendu que, sous le prétexte que les cadeaux de parrain Drosselmayer sont de vrais chefs-d’œuvre, on nous les reprend aussitôt qu’il nous les a donnés, et qu’on les enferme tout au haut de la grande armoire vitrée où papa seul peut atteindre, et encore en montant sur une chaise, ce qui fait, continua Fritz, que j’aime autant et même mieux les joujoux que nous donnent papa et maman, et avec lesquels on nous laisse jouer au moins jusqu’à ce que nous les ayons mis en morceaux, que ceux que nous apporte le parrain Drosselmayer. — Et moi aussi, répondit Marie ; seulement, il ne faut pas répéter ce que tu viens de dire au parrain. — Pourquoi ? — Parce que cela lui ferait de la peine que nous n’aimassions pas autant ses joujoux que ceux qui nous viennent de papa et de maman ; il nous les donne, pensant nous faire grand plaisir, il faut donc lui laisser croire qu’il ne se trompe pas. — Ah bah ! dit Fritz. — Mademoiselle Marie a raison, monsieur Fritz, dit mademoiselle Trudchen, qui, d’ordinaire, était fort silencieuse et ne prenait la parole que dans les grandes circonstances. — Voyons, dit vivement Marie pour empêcher Fritz de répondre quelque impertinence à la pauvre gouvernante, voyons, devinons ce que nous donneront nos parents. Moi, j’ai confié à maman, mais à condition qu’elle ne la gronderait pas, que mademoiselle Rose, ma poupée, devenait de plus en plus maladroite, malgré les sermons que je lui fais sans cesse, et n’est occupée qu’à se laisser tomber sur le nez, accident qui ne s’accomplit jamais sans laisser des traces très désagréables sur son visage ; de sorte qu’il n’y a plus à penser à la conduire dans le monde, tant sa figure jure maintenant avec ses robes. — Moi, dit Fritz, je n’ai pas laissé ignorer à papa qu’un vigoureux cheval alezan ferait très bien dans mon écurie ; de même que je l’ai prié d’observer qu’il n’y a pas d’armée bien organisée sans cavalerie légère, et qu’il manque un escadron de hussards pour compléter la division que je commande. À ces mots, mademoiselle Trudchen jugea que le moment convenable était venu de prendre une seconde fois la parole. — Monsieur Fritz et mademoiselle Marie, dit-elle, vous savez bien que c’est l’enfant Jésus qui donne et bénit tous ces beaux joujoux qu’on vous apporte. Ne désignez donc pas d’avance ceux que vous désirez, car il sait mieux que vous-mêmes ceux qui peuvent vous être agréables. — Ah ! oui, dit Fritz, avec cela que, l’année passée, il ne m’a donné que de l’infanterie quand, ainsi que je viens de le dire, il m’eût été très agréable d’avoir un escadron de hussards. — Moi, dit Marie, je n’ai qu’à le remercier, car je ne demandais qu’une seule poupée, et j’ai encore eu une jolie colombe blanche avec des pattes et un bec roses. Sur ces entrefaites, la nuit étant arrivée tout à fait, de sorte que les enfants parlaient de plus bas en plus bas, et qu’ils se tenaient toujours plus rapprochés l’un de l’autre, il leur semblait autour d’eux sentir les battements d’ailes de leurs anges gardiens tout joyeux, et entendre dans le lointain une musique douce et mélodieuse comme celle d’un orgue qui eût chanté, sous les sombres arceaux d’une cathédrale, la nativité de Notre-Seigneur. Au même instant, une vive lueur passa sur la muraille, et Fritz et Marie comprirent que c’était l’enfant Jésus qui, après avoir déposé leurs joujoux dans le salon, s’envolait sur un nuage d’or vers d’autres enfants qui l’attendaient avec la même impatience qu’eux. Aussitôt une sonnette retentit, la porte s’ouvrit avec fracas, et une telle lumière jaillit de l’appartement, que les enfants demeurèrent éblouis, n’ayant que la force de crier — Ah ! ah ! ah ! Alors le président et la présidente vinrent sur le seuil de la porte, prirent Fritz et Marie par la main. — Venez voir, mes petits amis, dirent-ils, ce que l’enfant Jésus vient de vous apporter. Les enfants entrèrent aussitôt dans le salon, et mademoiselle Trudchen, ayant posé son tricot sur la chaise qui était devant elle, les suivit. ÉditeurBayard jeunesseLanguage FrenchParution2022ISBN-139782747071529 Unit Price $ 0 LBP Hors StockInfos TechniquesÉditeurBayard jeunesseLanguage FrenchParution2022ISBN-139782747071529 Unit Price $ 0 LBP Hors StockRésumé Lili-Lapin a un gros souci son petit frère Doudou-Lapin a beau grandir, on dirait qu'il reste un bébé. Il ne parle pas, il salit tout, il bave, et parfois il fait même pipi sur le tapis. Lili a souvent envie de le gronder... Mais quand les autres enfants le traitent de boudin qui ne comprend rien », elle entre dans une colère terrible. Comment l'aider à faire des progrès, ce Doudou qui pousse de travers et qui aime tant les câlins ?

un petit frère pas comme les autres chapitre 1