un moment de convivialité québécois autour du maïs
Lorsde la planification, laisser deux carrés libres pour pouvoir y repiquer les plants les moins vigoureux. Tout carré peut convenir, à condition qu’il soit bien ensoleillé. Il vous est également possible de cultiver du maïs sur votre balcon. Prévoyez de la hauteur, car votre plante sera grande : 1,50 mètre à 2 mètres.
Lapremière lettre de l'alphabet, première lettre du nom de la commune, est numéro 1 à plus d'un titre ! Si l'Association Andrest Animations» (ou 3 A ou AAA) du président Philippe Cayré fait figure de championne, le club des aînés, l'association Andrest Amitié, que préside Jacques Marest n'est pas mal non plus avec son doublé 2A ou AA !
Estelle Denis présente un show de trois heures où téléspectateurs et auditeurs prendront le temps de comprendre, de s'écouter, de sourire en partageant un moment de convivialité. Estelle
Depuismai 2011, les riverains du chemin de Barmont fêtent les voisins. Cette année, Dominique et Krysia sont revenues spécialement de Bretagne pour partager ce moment. Parmi
Laconvivialité désigne plusieurs concepts différents :. C'est un néologisme, créé par Jean Anthelme Brillat-Savarin, qui apparaît dans sa Physiologie du goût (1825) pour désigner «
nonton the sound of your heart sub indo bioskopkeren. Tous les billets Le maïs de la prochaine épluchette Après la froidure de la fin de printemps et la canicule de ce début d'été, le maïs de la prochaine épluchette pousse bien et n'est pas trop envahi par les mauvaises herbes... Les épis sont bien formés et n'attendent qu'un peu d'eau pour bien gonfler et devenir tendres et sucrés à souhait pour le jour de la dégustation... Comment ??? Vous n'êtes pas au courant ??? Vous n'êtes pas encore inscrit ??? Alors suivez vite ce lien >>> invitation à l'épluchette Intermunicipalités Lorraine Québec Comme chaque année, c'est la permutation une jeune lorraine quitte sa région pour aller découvrir et travailler dans la "Belle Province"... et, dans le même temps, une jeune québécoise fait le trajet inverse pour venir donner de son temps et de sa convivialité en terre française ! et, pour 2013, c'est encore un échange entre Neuves-Maisons Meurthe & Moselle - France et Rouyn-Noranda Abitibi-Tesmiscamingue - Québec - Canada... La Lorraine Sarah Cruissière 18 ans s'est envolée pour l'autre côté de l'Atlantique alors que la Québécoise Mireille Lampron 18 ans aussi, après avoir atterri à Roissy-Charles de Gaulle, était accueilie à Neuves-Maisons... Crédits Est républicain Mireille Lampron lors de sa rencontre avec Michel Schluck Nous souhaitons à ces deux jeunes filles qu'elles fassent beaucoup de belles découvertes au cours de leur séjour... reviennent dans leur famille avec énormément d'agréables souvenirs... et ne rêvent que de renouveler, à titre personnel, leur expérience... Les livres finalistes pour le Prix Littéraire 2013 Images France-Québec Les livres finalistes du Prix littéraire France-Québec 2013 sont désormais connus. Il s’agit de "Griffintown" de Marie Hélène Poitras Alto, "Salut mon oncle !"de Marie-Paule Villeneuve Triptyque "Un léger désir de rouge" d’Hélène Lépine Hamac. Le jury, composé d’Héloïse D’Ormesson, Pierre Leroux, Jean-Marc Pitte, Sylvain Neault, Corinne Tartare ainsi que des représentants des cinq comités de lecture des régionales de l’Association France-Québec dont le Comité de Lecture de Lorraine-Québec, a choisi les trois romans à partir d’une présélection de sept ouvrages. Les lecteurs français voteront pour la grande lauréate au mois d’octobre 2013. Si vous êtes intéressée pour participer à cette sélection, vous pouvez contacter Martine GARBO, animatrice du Comité de Lecture de Lorraine-Québec... A noter que l'équipe Comité de Lecture et Club Littéraire de Lorraine-Québec finalise un projet de partenariat avec la Médiathèque de la Manufacture de Nancy pour toutes ses actions sur le thème de "La Littérature québécoise" - Prix Littéraire de France-Québec inclus. De belles animations en perspectives avec cette nouvelle et dynamique collaboration ! Compte-rendu de la réunion du club littéraire du 25 juin 2013 La réunion s'est tenue chez Annie Duvillard . Etaient présents, Christine Grosjean, Martine Garbo, Annick et Guy Beyer, Raymonde et Pierre Michaud La discussion a porté sur deux livres, Pieds nus dans l'aube » de Félix Leclerc et Emilienne » de Pierre Caron. Pieds nus dans l'aube » est le premier roman de Félix Leclerc, écrit en 1946, dans un Québec de l'après-guerre, mais l'histoire à laquelle on a droit se situe au début du 20ème siècle dans une campagne où il n'y a ni un peuple rassemblé autour des usines », ni un immense cri que personne n'entend ».. Pieds nus dans l'aube » est un cri, haut et fort, qui vient du cœur de ce coin de pays de La Tuque que de plus en plus de gens délaissent au profit des grandes villes. Provenant de cette région éloignée, un enfant de douze ans fait l'apprentissage de la vie. Il nous raconte son histoire personnelle, celle des gens qui l'entourent, des paysages à couper le souffle, des grandes étendues que l'homme défait pour y construire des passages, des traverses entre deux montagnes, pour adapter l'environnement à ses souliers devenus fragiles. Félix Leclerc évoque dans ce livre les propres souvenirs de son enfance. Par la description de son passé, il démontre les conditions dans lesquelles vivaient les gens à cette époque. Un peuple, en marge des grandes villes, dominé par la riche communauté anglophone, nostalgie présente de la première à la dernière phrase de ce livre, qui nous berce tantôt dans le passé, tantôt dans un moment présent de cette histoire racontée par le personnage principal. Il n'a pas de nom, son âge est incertain même si l'on peut soupçonner qu'il est adolescent. Le plus important est qu'il est en âge de choisir. Accompagné de son ami Fidor, de ses frères et sœurs, il erre au gré des jours, se laisse porter par un vent annonciateur de changement, par la pluie qui lave les traces laissées sur le sol, par le soleil qui brille comme mille feux, mais surtout il se laisse porter par une vie qui est la sienne et que personne ne peut diriger. Pieds nus dans l'aube » est le deuxième livre de Félix Leclerc lu par le groupe après le fou de l'île ». La lecture de ce livre a beaucoup plu au groupe. C'est un livre plein de vie , auquel vient se greffer toutes sortes de personnages, qui ont tous un vécu différent les uns des autres et où l'innocence est remplacée par la connaissance. Ce roman est le reflet d'une jeune société qui a connu des échecs et qui maintenant doit s'adapter au monde moderne .Il est écrit dans une langue très poétique, truffée d'images et de métaphores. Emilienne » est le 3ème tome d'une trilogie La naissance d'une nation » écrite par Pierre Caron, avec Thérèse » et Marie » couvrant une période de l'histoire du Québec s'écoulant entre la fondation de la ville de Ville-Marie Montréal jusqu'à la bataille des plaines d'Abraham qui permit à la ville de Québec de passer sous régime anglais. Emilienne » raconte la partie de l'histoire du Québec qui assurera sa pérennité française, l'avènement d'un peuple, aujourd'hui encore distinct et que l'on dit québécois. Dans la nuit du 13 au 14 septembre 1759, sur les hauteurs d'Abraham, Thimothy O'Sullivan, grenadier de l'armée anglaise, reprend conscience après la bataille. A l'issue du combat, il décide de s'installer dans la colonie conquise. Il y connaîtra Emilienne Devanchy, la demi-soeur de Marie, veuve sans enfant, personnage étonnamment cultivée, fier et indépendant, qui se dévoue auprès des blessés anglais et français, hospitalisés ensemble à l'Hôtel-Dieu de Québec. Elle l'épousera, en dépit du qu'en dira t'on d'une société farouchement française qui lui reproche déjà sa superbe. Malgré ces difficultés, Lady Emilienne et son mari, Thimothy, Irlandais d'origine chirurgien de profession, contribueront de façon spectaculaire à la survie de la nation canadienne-française. Emilienne enseignera à l'élite anglaise le raffinement de la culture française tandis que son mari deviendra député du premier parlement dans le gouvernement du Bas-Canada. Les commentaires des lectrices sont très favorables. Elles ont apprécié ces trois romans représentant une grande fresque historique bouillonnante de passion. Il est remarquable de constater que les personnages principaux des 3 romans sont incarnés par des femmes, ce qui correspond bien à une réalité historique. Thérèse Cardinal débarque en Nouvelle France en 1653 et prend aussitôt conscience d'un pays à construire , laissant les hommes à leurs grandes affaires. Thérèse est une femme fière et belle qui fait fi des convenances pour vivre sa vie comme elle l'entend. Marie est une femme emblématique, hors du commun, éprise de liberté, qui influence la vie des personnes qui l'entourent et tentent de réaliser leur destin en luttant pour la survie de leur pays. Emilienne vit une période clé de l'histoire du Québec, la bataille des plaines d'Abraham qui permit à la Nouvelle France de passer sous régime anglais. Elle puise dans son grand amour avec Thimothy la certitude que la guerre est éphémère et que la vie triomphe toujours. _________________________________________________________________________________ Le petit mot de la "Meneuse de jeu"... Cheres amies, Tout d'abord, grand merci pour votre fidélité au Club littéraire, votre enthousiasme, votre intérêt pour la llittérature québécoise. C'est toujours un grand plaisir pour moi de vous retrouver régulièrement pour discuter des derniers livres lus et ces discussions sont toujours très agréablement enthousiastes et animées. C'est très gratifiant et encourageant pour moi. Nous nous retrouverons maintenant le mardi 17 septembre prochain, 20 heures, chez les MICHAUD qui vous accueilleront avec plaisir. Les livres proposés "Le premier côté du monde" de Jean-Paul Filion "Les Honorables" de Josette Pratte. Donc maintenant, je vous souhaite d'excellentes vacances et beaucoup de plaisir avec la lecture. Avec mon amitié, Raymonde. Compte-rendu de la réunion du club littéraire du 29 mai 2013 La réunion s'est tenue chez Annick et Guy Beyer . Etaient présents, Raymonde Michaud, Annie Duvillard, Christine Grosjean, Martine Garbo; Monique Schluck et Pierre Michaud. La discussion a porté sur deux livres, L'envol des tourterelles » d'Arlette Cousture et Une saison dans la vie d'Emmanuel » de Marie-Claire Blais L'envol des tourterelles » d'Arlette Cousture C'est la suite de Ces enfants d'ailleurs » , examiné lors de la réunion précédente. L'aventure de Ces enfants d'ailleurs » se poursuit dans ce deuxième tome qui apporte aussi la conclusion de cette fresque amorcée dans la Pologne de la deuxième guerre mondiale... Elisabeth, Jan et Jerzy vivent maintenant au Canada. A Montréal, Jan multiplie les épiceries Aucoin, tandis que sa sœur, professeur de violon, entraîne une jeune violoniste, Florence, sa protégée. Quant à Jerzy, agriculteur, il s'est établi au Manitoba, à Saint-Norbert. Il y vit entouré de sa femme Anna et de ses deux enfants Stanislas et Sophie. La lecture de ce tome a beaucoup plu à tous les lectrices et les lecteurs. Arlette Cousture sait entretenir l'intérêt pour les personnages en les mettant dans des situations tragiques ou conflictuelles. La fin du livre est inattendue dans son originalité Une saison dans la vie d'Emmanuel » est un des romans majeurs de Marie-Claire Blais. Par un matin d'hiver, au Québec d'avant la révolution tranquille, vient de naître Emmanuel, le seizième enfant d'une famille dominée par la toute puissante grand-mère Antoinette. Elle fait vite comprendre à Emmanuel qu'il est tombé dans un un enfer de froid et de misère, ravagé par la vermine, la pourriture, la saleté, les maladies, qui fermentent et réchauffent des êtres affublés de vices ou d'anomalies, tous plus tarés les uns que les autres. Sa mère, fatiguée par tant d'accouchements et par une vie de bête de somme ne peut que lui,offrir un sein flétri et un regard absent. Résignée à son sort, elle est plus présente pour ses enfants morts que pour ceux que la vie malmène autour d'elle . Quant au père, une brute illettrée et obtuse, il est cet ennemi géant qui violait sa mère chaque nuit et que grand-mère Antoinette méprise souverainement .Il ressemble à une brute sadique, intéressée uniquement à copuler, à travailler sur la ferme, à donner des fessées et à se débarrasser des enfants difficiles. Le frère aîné d'Emmanuel, Jean Le Maigre, est un phtisique dévoré et vivant par sa consomption, ivrogne et corrompu. Génie précoce, il se rue dans l'écriture pour échapper à l'existence misérable de ses parents. Il se saoule, fume de la drogue et fait l'amour avec son jeune frère, le Septième, qui est un grand blasphémateur, plus doué pour le vol que pour l'école. Les deux font ensemble des mauvais coups, mettent le feu à l'école qui ne leur octroie qu'une éducation médiocre de la part d'ecclésiastiques à la sexualité refoulée. Leur grande sœur Héloïse subit la règle stérile du couvent qui mène à la mortification personnelle. Elle décide de renoncer à ses ébats érotico-mystiques solitaires pour réintégrer le monde et passer au bordel de Mme Octavie Embonpoint. En fait, elle continue de vivre dans son propre univers imaginaire, ce qui lui permet de voir dans ce bordel une sorte de couvent amélioré par des gratifications physiques et monétaires. Ses jeunes frères Pomme et le Septième sont aspirés par la ville, vont à l'usine pour échapper à la médiocrité ambiante. Emmanuel, tout surpris d'être tombé dans un tel capharnaüm, parvient tout de même en une seule saison d'hiver, à attendrir les cœurs, malgré le lourd atavisme qui pesait sur lui dès son arrivée. Les lecteurs et lectrices voient dans ce roman noir qui peint une réalité sociale douloureuse et impitoyable, un réquisitoire inquiétant contre la société québécoise né de l'effervescence exceptionnelle de la révolution tranquille » qui ouvre au Québec les portes de l'avenir. Marie-Claire Blais décrit dans ce roman d'un grand réalisme le tableau à la fois impitoyable et ironique de la vie d'une famille de pauvres paysans dans un monde d'une âpre dureté, où les adultes sont sales, idiots et brutaux, où la mort et la maladie sont partout présentes, où les enfants cherchent à préserver coûte que coûte leur désir d'innocence et le feu de leur rébellion. Elle lance un cri de colère contre le Québec lugubre et bigot de la grande noirceur » du temps de Duplessis, une attaque frontale contre les structures de la société patriarcale et cléricale d'autrefois. Rubriques Derniers billets Derniers commentaires Archives Août 2022 L M M J V S D 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
Si c’est encore la saison du farniente et des vacances, c’est aussi celle des récoltes. On pourrait d’ailleurs citer de façon ironique le dicton suivant Tu sais que les tomates sont mûres lorsque tu pars en vacances. » Ce mois-ci, le potager regorge de délices. Une période d’abondance et de convivialité, hygge, comme diraient les Danois. Légumes, fruits, plantes aromatiques, condimentaires de quoi faire des conserves et dîner entre amis. Voici la to-do list des jardiniers courageux du mois d’ récoltesLes courgettesToutes les courgettes sont à ramasser en ce moment car chaleur et arrosages leur permettent de pousser à vitesse grand V. Si vous en voyez des petites, de 10 centimètres de long avec une fleur au bout, cueillez-les et faites-les revenir, comme en Italie, telles quelles au barbecue, à la plancha ou à la poêle avec de l’huile d’olive et de l’ail. Sinon, revenez deux jours plus tard pour cueillir une belle courgette qu’il est possible de farcir avec du quinoa et des poivrons par exemple. Pensez à bien arroser et supprimez les feuilles jaunes ou fanées. Continuez à apporter de l’engrais de purin de consoude, maison ou du poivrons et pimentsLes premiers fruits arrivent. Cueillez-les en fonction de la force voulue tout est affaire de goût. Il faut savoir que cette plante n’aime pas être arrosée après 16 heures. Elle profitera de son arrosage le matin, alors que l’eau administrée après cette heure ne fera que rester dans le substrat de culture !Le maïs doux C’est le début de la récolte des épis de maïs doux, ou blé d’Inde » comme l’appellent nos amis Québécois. Là-bas, on fait des parties de blé d’Inde entre amis c’est le signe du début de la fin d’été. Pour savoir si l’épi est bon à cueillir, ce qui n’est pas évident vu qu’il est enveloppé par ses feuilles, il faut presser un grain à la base de l’épi entre les ongles des deux pouces. S’il en sort un jus laiteux, c’est que l’épi est mûr et que vous pouvez le récolter. Il sera sucré et refermez son enveloppe et laissez-le encore continuer sa framboisesIl existe deux variétés de framboises celles qui donnent une seule fois fin juin début juillet, dont on coupe au ras de terre les branches ayant fructifié dès qu’elles sont sèches en juillet, et celles d’automne, que l’on taille au printemps et qui donnent fin août et en septembre. Cette différence de planning est idéale pour récolter des fruits en quantité et sur une longue période de temps. Veillez à avoir suffisamment de framboises d’une même famille pour faire des confitures, des liqueurs ou des tartes. Les fraisesSi vous cultivez une variété de fraise remontante qui permet deux récoltes dans l’année et que vous avez bien coupé les stolons – les organes de multiplication –, c’est le moment de la deuxième récolte. Elle n’est pas aussi abondante, mais les fruits sont plus le feuillage, qui peut attraper de l’oïdium avec la chaleur et l’humidité si vous n’avez pas étalé de paille autour des plants pour les isoler de la terre et avoir des fruits propres. Supprimez tout le feuillage atteint, mais ne le mettez pas au compost, comme tous les feuillages ayant des lavandeConnue pour son parfum répulsif pour les insectes et apaisant pour le sommeil, la lavande est excellente en cuisine. Cueillez au ras du bois de l’année, pas plus loin, les épis de fleurs lorsqu’ils sont encore fermés juste quelques fleurs ouvertes en bas de l’épi. Puis, stockez-les dans un sac en papier durant un mois pour bien les sécher, avant de mettre en bocaux. Je vous conseille les délicieux muffins à la lavande, le cake lavande et angéliques confites, et les bons gestes du momentTailler les fruitiers en palmettesPour faciliter la production de pommes ou poires conduites en espaliers, c’est le bon moment pour opérer la taille d’été. Elle permet deux choses limiter la demande en énergie de la plante pour produire du bois inutile et garder sa sève pour approvisionner les fruits, qui grossiront donc toutes les branches sans fruit qui se croisent, pour leur éviter de se blesser par frottement lorsqu’il y a du vent, et rabattez les pousses qui dépassent la limite de hauteur impartie. Si vous avez de belles branches, gardez-les en branches maîtresses pour renouveler celles qui la production de tomatesPensez à supprimer les feuilles du bas de la tige avec des ciseaux pour qu’elles ne restent pas en contact avec la terre, qui peut donner des maladies mortelles à votre pied. Cela donnera des touffes. Pensez aussi à supprimer tous les départs de branches, même fleuris, au croisement des branches principales et de la tige. Ils sont inutilement gourmands en énergie et donnent trop de feuillage, ce qui empêcherait les fruits en place de prendre tout le soleil dont ils ont les friséesC’est le moment de blanchir les salades frisées, car leurs feuilles jaune-blanc n’ont pas l’amertume des vertes. Elles sont aussi plus tendres et croquantes. Pour cela, utilisez des cloches opaques, dites à blanchir » car elles ne laissent pas passer la peut aussi poser une grande assiette style retourne-omelette sur la salade. Elle empêchera également les feuilles de recevoir de la lumière et donc de produire de la des poireauxOn trouve de jeunes poireaux à repiquer en jardineries. Mettez-les immédiatement dans un seau avec un fond d’eau sur les racines. Enlevez la ficelle, car ils sont souvent vendus par bottes de cinquante les repiquer, coupez les jeunes racines pour ne garder que 2 centimètres, puis enlevez les feuilles jaunes ou fanées et raccourcissez le tout de 2 centimètres c’est suffisant pour que le feuillage reste bien droit. Avec un transplantoir fin, faites un trou assez profond pour obtenir un long fût bien blanc. Posez le jeune poireau dedans, sans écraser les racines, remplissez le trou avec de l’eau et ramenez la terre pour le boucher. Arrosez bien durant l’ les épinardsLes épinards de jardin sont les meilleurs, c’est bien connu. En salade ou cuits, ils feront le bonheur des repas familiaux. C’est le moment de les semer directement en place. Ne choisissez pas une plate-bande très exposée au soleil l’épinard aime plutôt la du poulaillerSi vous appréciez vos poules pour les bons œufs qu’elles vous donnent toute l’année ou presque, sachez qu’août et septembre constituent la période de la mue suivant les races. Autrement dit, elles refont un nouveau et beau plumage pour affronter l’hiver qui vient. Vous allez donc trouver des plumes un peu partout tandis que vos poulettes vont arrêter de pondre. On ne peut pas faire deux choses à la fois !Ne pensez pas qu’il s’agit d’une attaque de prédateurs, il s’agit d’un cycle normal dès la deuxième année. Donnez-leur des miettes pour poussins, que vous trouverez en magasins spécialisés ou sur des sites Internet comme spécialisé dans les céréales mélanges spéciaux de plusieurs éléments, qui aident à la croissance des jeunes, contiennent en général des vitamines qui aideront aussi les adultes durant cette période un peu fatigante. Elles n’en repondront que plus vite !Déguster !Si vous avez des récoltes abondantes, ce que je vous souhaite, faites des conserves. Cela demande un peu de préparation, mais cet hiver, vous ne jurerez que par elles plutôt que le congélateur. Utilisez les nouveaux stérilisateurs électriques ils sont pratiques, sûrs et si les conserves ne vous tentent pas, invitez les amis et faites-leur goûter vos récoltes maison. Ils jouiront du vrai goût des bonnes choses. L’ambiance sera à la détente et à l’authenticité !ET VOUS ?Qu’avez-vous prévu de faire dans votre potager au mois d’août ? Partagez photos et astuces dans la partie commentaires ci-dessous !Retrouvez plus de conseils pour cultiver votre jardinDécouvrez d’autres plantations de saison
Culture du maïs Culture du maïs Vers l’an 1000, les Autochtones qui vivent le long du Saint-Laurent commencent à cultiver le maïs. En peu de temps, ces chasseurs et pêcheurs nomades deviennent aussi des agriculteurs sédentaires. En conséquence, leur vie est transformée. Les Iroquois apportèrent le maïs dans la vallée du Saint-Laurent, ou plutôt les Iroquoises, car la culture du maïs était, des semailles jusqu’à la table, l’affaire exclusive des femmes. De nombreuses légendes sont nées autour de cette culture essentielle, ainsi que divers rites et traditions. Ainsi, la fête québécoise de l’épluchette du blé d’inde est un héritage des traditions amérindiennes liées à la culture du maïs. Une autre culture très répandue était celle de la citrouille, qui a fait des milliers de kilomètres du Pérou jusqu’au Canada. C’était, pour les Iroquois des Grands Lacs et du Saint-Laurent, un aliment presque aussi important que le maïs. Vallée du Saint-Laurent On entend et on lit très souvent l’expression vallée du Saint-Laurent » pour décrire le vaste triangle plus ou moins plat qui s’étend en contre-bas entre les montagnes précambirennes usées des Laurentides au nord et la chaîne plissée des Appalaches âgées de quelque 400 millions d’années au sud. Il est plus juste de parler des Basses-Terres du Saint-Laurent ; les cartes géologiques font état, pour leur part, de la Plate-forme sédimentaire du Saint-Laurent. Couvrant une superficie de 46 000 kilomètres carrés, dont 5000 kilomètres carrés aux États-Unis, les Basses-Terres s’entendent entre la ville de Québec et Brockville en Ontario. Plus à l’est, elles comprennent également l’archipel de Mingan et l’île d’Anticosti. Dans Le Québec géologique – Les grands traits géologiques du Québec 2010. Pierre-André Bourque précise que la plate-forme du Saint-Laurent est constituée de roches pratiquement mon déformées datant, dans l’ensemble, du Cambrien au Dévonien. » Culture de maïs. Village indien. © Voir aussi Le maïs au Québec Sujets reliés
29 août – 6h07 départ du train, le rallye de la journée commence, tout s’enchaîne sans problème et à 14h21 je débarque au Puy en Velay. L'accueil St François » est perché près de la cathédrale, je m'installe rapidement dans une chambre individuelle fraîchement repeinte. Je déambule ensuite dans la vieille ville, repérant le vers Compostelle et visitant la cathédrale. Je monte un peu tard sur le promontoire où se trouve la grande statue de la vierge classée 30ème des plus grandes statues au monde, visite intéressante pour la vue et les aspects techniques de l'ouvrage. A l'heure du dîner, les restaurants qui me tentaient sont pris d'assaut, je dois me rabattre sur une pizzeria de 2ème catégorie. Ce soir les illuminations de la façade de la cathédrale ne fonctionnent pas, victime d'un orage. Je me console en me disant que ce sera moins dur demain quand le réveil sonnera. 30 août LE PUY EN VELAY / SAINT PRIVAT d'ALLIER 23,5km Le réveil sonne vers 5h15 ! Je me rends à la cathédrale pour 7h. Je n'avais pas l'intention d'y venir dans un premier temps, c'est le propriétaire d'un gîte qui me l'a conseillé quand je lui demandais s'il y avait beaucoup de pèlerins en cette saison. Nous sommes 100, 150 peut-être ? 8 officiants, prêtres et séminaristes?. A la fin de la messe, une bénédiction des pèlerins est prévue, le prêtre nous demande de quel pays nous venons Brésil, Belgique, Égypte, Canada, Corée, Australie... Une petite médaille nous est remise, un chapelet et un mini évangile sont à disposition de ceux qui le souhaite, puis nous sommes invités à écrire les raisons de notre pèlerinage, sur un petit papier glissé dans une urne, certains seront lus demain, lors de la même cérémonie. Je suis parmi les derniers à acheter le credencial, petit dépliant à faire tamponner à chaque étape, attestant ainsi avoir fait le chemin, puis comme tous les autres, j'emprunte l'escalier situé au centre de la cathédrale pour sortir vers le chemin... Moment émouvant... Des milliers de pèlerins sont passés par là au cours des siècles... dans quelle aventure met-on le doigt ? Il est environ 8h15. La sortie de la ville est une longue côte interminable . Inutile de consulter son guide, il suffit de suivre les pèlerins précédents . Je me fais doubler, double, retrouve des personnes du petit-déjeuner, on se perd, se retrouve, petit à petit on échange quelques mots, mais chacun semble concentré sur ces premiers kilomètres. Le ciel est couvert, il fait beaucoup moins chaud qu'hier heureusement. Dans un petit village nous nous faisons expliquer une construction qui nous intrigue, elle servait à maintenir les animaux pour nettoyer leurs sabots. Delphine se propose de tester l'appareil. le vieil homme, veuf depuis quelques temps, se fait un plaisir de l'aider... la glace est rompue, le vieil homme raconte avec beaucoup d'émotions la disparition brutale de sa femme. Delphine, Marion et Inalda le console... Le chemin semble avoir déjà de l'effet ! LE PUY EN VELAY / SAINT PRIVAT d'ALLIER 31 août SAINT PRIVAT d'ALLIER / SAUGUES 19km Cette nuit, il y aurait eu un violent orage et beaucoup de pluie, je n'ai rien entendu ! Après un petit déjeuner pantagruélique et savoureux, nous partons en groupe sous un ciel menaçant et je dois ajouter la cape de pluie ¼ d'heure plus tard.. A Rochegude, piton dominant la vallée, une curieuse chapelle construite sur le roc. La pluie a cessé, nous décidons d'emprunter le chemin à éviter en cas de pluie », Béatrice et Françoise, vont regretter d'avoir suivi ce conseil... en passant par un autre chemin, elles vont se faire mordre par des chiens de troupeaux. A Monistrol, nous nous arrêtons dans le lieu de convivialité » du village le café-épicerie-charcuterie... on y trouve de tout, y compris de la bonne humeur. Un père y change la couche de son enfant sur une table... Chaque village devrait avoir ce genre d'endroit ! Arrivés à Saugues en début d'après midi après une longue remontée sur le plateau, chacun part vers son gîte, rendez-vous demain au domaine du Sauvage », mais voulant réserver vers 18h, on me répond que c'est complet. Dîner avec 2 couples de languedociens, venus en touristes pour 8 jours de randonnée. Dialogues intéressants dans la bonne humeur. SAINT PRIVAT d'ALLIER / SAUGUES 1er septembre. SAUGUES / LAJO - chapelle St Roch 23km Temps agréable bien que couvert, La Clauze, Le Falz, les villages se suivent. Vers midi nous sortons du sentier et nous retrouvons à 4 pour pique niquer à la terrasse d'un café à Chanaleilles, dont Marine, la preneuse de son, qui prépare un prochain spectacle sur le chemin... Peu après nous trouvons à Chazeaux un endroit beaucoup plus sympatique pour pic-niquer, une dizaine de pélerins y sont d'ailleurs installés. Je termine la partie précédant Le Sauvage » avec Diane, une québécoise qui à parcouru le Camino Frances l'an dernier, en plein été. Je profite un peu du site, et surtout d'une tarte poire-chocolat avec chantilly, avant de reprendre le chemin. Rencontre avec un couple d'autrichiens à vélo, ils viennent de chez eux et vont à St-Jacques. Ce soir je dors à Lajo, un peu à l'écart du chemin, j'ai rendez-vous à la chapelle St Roch, avec ma logeuse. 2 septembre LAJO / AUMONT-AUBRAC 23,5km Je quitte Lajo à pieds, avec l'intention de prendre le À la sortie du village. Un chien menaçant en décide autrement, je continue donc sur la route jusqu'à l'intersection avec le chemin... au même moment arrivent Françoise et Bea, nous n'aurions pas fait mieux en nous donnant rendez-vous. Arrêt à St Alban Limagnole pour un café et du ravitaillement, en sortant du village, je suis de loin Marion, sans me poser de question, jusqu'à m'apercevoir qu'elle n'est pas sur le bon chemin. Je la sauve » de quelques kilomètres de goudron. Nous marchons ensemble, je m'arrête pic-niquer seul puis retrouve les 5 filles déjeunant à Estrées. La pluie ne tarde pas et va m'accompagner jusqu'à Aumont Aubrac. La ferme du Barry » accueille les pèlerins dans une ambiance conviviale, j'y retrouve Patrick. Un alligot », purée à base de fromage, nous remplit l'estomac avec un rôti de viande d'Aubrac ! 3 septembre. AUMONT-AUBRAC / NASBINAL 26,5km Avant de quitter le village, nous faisons nos emplettes casse-croûte et … bâton de marche, ça peut aider à avancer, et c'est une arme efficace face aux chiens. L'Aubrac des pâturages , des landes, des pierres, des chemins bordés de murets, des vaches à la robe crème, ou caramel et aux yeux maquillés... comme partout, elles regardent les passants, certaines se font quelques confidences. quelques très beaux villages, comme Rieutort d'Aubrac »... et une route interminable partagée en partie avec des australiennes et sud-africaines. à Nasbinal, je retrouve Gérard, le premier pèlerin croisé au Puy. Ce soir j'ai les jambes un peu fatiguées. Très bonne 2ème soirée aligot. 4 septembre. NASBINAL / St CHELY 17km Départ tardif, j'ai la flemme de faire un tour dans le village, découvert il est vrai il y a quelques années... et j'ai envie d'économiser mes pas. Direction Aubrac. A l'endroit où le chemin quitte la route, une déviation du pour travaux est annoncée. Des silhouettes de pèlerins laissent supposer que l'on peut passer. Nous nous retrouvons dans les alpages au milieu des troupeaux. Un berger nous explique l'importance des clôtures les bêtes connaissent leur troupeau, et si elles s'aventurent dans d'autres parcelles, il peut y avoir des conflits entre les animaux... un peu comme chez les humains quoi ! Nous montons ainsi jusqu'à plus de 1350m, sommet du massif, passant parfois tout près des vaches très tranquilles… mais nous évitons les taureaux un peu plus impressionnants. A l'entrée d'Aubrac, une pierre dressée donne à réfléchir... A Aubrac, déception l'assiette du randonneur » est fermée, nous sommes lundi. Je me contente d'un sandwich pris en terrasse à l’hôtel-restaurant, et de mon dernier abricot sec en dessert ! La descente sur St Chély, 500m. de dénivelé, offre de beaux panoramas, mais sur la fin, le sentier est très étroit et caillouteux et c'est avec plaisir, les genoux douloureux, que j'arrive à St Chély. Je trouve un lit dans une tour, pleine de charme, datant du 15ème siècle. Excellent diner tarte légumes, paupiette, fromage du pays et en dessert, un genre de flan framboise, le tout dans une très bonne ambiance avec Béa, Françoise, Luc, Jacques et Sophie. 5 septembre. St CHELY / ESPALION 22km Je quitte tardivement le village avec mon ravitaillement pour la journée, passe le joli pont, et commence à grimper... beau sentier ombragé, mais l'idée que l'on descend à partir d'Aubrac n'est pas très juste, et les descentes ne sont pas si faciles, heureusement, le chemin est beau et ombragé. Dans de nombreux endroits, des villageois proposent une boisson chaude ou quelques biscuits contre une petite pièce. J'avais déjà vu ce monsieur il y a quelques années, fidèle à son poste, heureux de dialoguer avec les pèlerins qui animent les villages traversés. St Come est un très beau village, reconnaissable de loin avec son clocher vrillé. J'y perd mes compagnes de routes, c'est aussi ça le chemin, on y fait des rencontres, on ne marche pas toujours au même rythme, on se perd de vue, la chance veut que l'on se retrouve parfois, mais la chance n'est pas toujours au rendez-vous... De St Come à Espalion, il y a 2 chemins possibles, dans la vallée, le long de la rivière, ou, en prenant de la hauteur, par le C'est ce que je choisis, mais le chemin est long, traverse des bois très abîmés par une tornade qui a eu lieu récemment... et j'arrive à Espalion à 6h passées. 6 septembre. ESPALION / MASSIP Golinhac 25km Une petite bruine humidifie l'air quand je quitte le gite. J'étais au sommet du vieux pont quand la serveuse me rattrape pour me donner mon baton de marche, je n'y suis pas encore habitué et l'oublie régulièrement. Je prends le temps de faire le tour de la rue principale, d'une belle église en pierres rouges et du musée du scarphandre ».. Aussi étonnant que ça puisse paraître, 2 enfants d'Espalion sont à l'origine de cette invention. Un peu plus tard, je retrouve cette petite église romane visitée il y a 5 ans. La montée est ensuite difficile mais offre de belles vues. Je croise un troupeau de moutons emmenés par le berger et mis au pas par le chien qui fait parfaitement son travail. Arrêt à Trédou.... l'église est fermée. Je traverse Verrières, désert mais très joli, avant d'arriver à Estaing, dominé par son château. Je m'offre un repas élyséen, sur le bord de la rue malheureusement, et reprends le chemin, je rejoins Leticia, australienne égarée elle a perdu son groupe et sait seulement qu'elles doivent se retrouver à Golinhac … Belle étape à Massip, perdu en pleine campagne, une grande table, un bon repas, une soirée où l'on se sent entre amis. 7 septembre. MASSIP / CONQUES 23km Christine et Sophie sont venus encourager Patrick en fait il n'en avait pas vraiment besoin , venues avec de belles provisions de leur jardin et de leur région, personne ne s'est fait prier pour partager la table, ça c'était un vrai pique-nique! Arrivée à Conques avec Delphine et Luc, nous passons comme beaucoup la nuit à l'abbaye. Après une visite de l'abbatiale, un diner au réfectoire de l'abbaye me permet de retrouver avec grand plaisir quelques têtes connues. A la nuit tombée, un moine commente le tympan de l'abbatiale, avec humour, il s'attarde longuement sur tout ce qui représente l'enfer, mais je retiens que tout nous sera pardonné... j'en déduis que nous irons tous au paradis. La soirée se prolonge par un concert d'orgue avec musiques religieuses et profanes Les portes du pénitencier »... soirée magique autour d'un lieu magique ! 8 septembre. CONQUES / LIVINHAC LE HAUT 24km La sortie de Conques nous fait grimper un bon dénivelé et passer devant la chapelle … je tente de faire sonner la cloche harmonieusement, mais je dois l'être -cloche- car je n'en sors rien d'agréable. Je marche toute la journée avec Luc, que j'abandonne le soir devant le gîte de La Magnanerie » bel endroit où je loge pour la 3ème fois, j'y retrouve Gérard, Chantal et Michelle entre autres... Mais Luc ne m'abandonne pas, après s'être installé dans son gîte, il revient prendre un verre ici... Luc à le bourdon, il a un peu le cafard de nous quitter demain. CONQUES / LIVINHAC LE HAUT 9 septembre. LIVINHAC LE HAUT / FIGEAC 25km Je me ravitaille avant de quitter le village. Luc nous quitte vers 11h... moment d'émotion... Nous continuons à 4, Michelle, Diane, Chantal et moi, en partie sous la pluie, puis chacun va à son rythme. Je trouve un abri à St Félix pour déjeuner, je retrouve Inalda, puis Patrick, avec qui je termine la journée.. Figeac est toujours aussi belle, même sans soleil. Nous nous retrouvons à 7 au gîte Soleillo », en plein centre. LIVINHAC LE HAUT / FIGEAC 10 septembre. FIGEAC / CAJARC 31km Diane nous quitte provisoirement, elle fait une excursion à Rocamadour avant de reprendre le chemin classique, Chantal et Michelle en profitent pour lever le pied. Je quitte Figeac avec 2 options en tête arrêt à Gréalou, j'aurai fait 21 km ou à Cajarc j'aurai fait 31 km, entre ces deux villages il n'y a pas d'hébergement. Lors de la traversée du très beau village de Faycelles, j'ai l'impression que de nombreux randonneurs s'y sont donnés rendez-vous. Sur le chemin, on peut observer de nombreuses constructions rondes, en pierre des "cazelles", construites par les bergers, ils n'avaient qu'à se baisser pour trouver le matériau. J'arrive vers 14 h à Gréalou, un peu tôt pour m'arrêter... Au moment de partir arrivent Patrick, Chantal et Pierre, j'hésite mais choisis de prolonger mon étape jusqu'à Cajarc, ce sera ma 1 ère de plus de 30 km... test réussi mais pieds et jambes sont bien fatigués à l'arrivée. 11 septembre. CAJARC / VARAIRE 26km Ciel mitigé, un habitant me rassure en m'affirmant que ça doit rester comme ça toute la journée. En arrivant à Gaillac, une déviation du allonge de 1,5 km le chemin prévu, et une bruine arrive, je traverse le village sous la pluie et entame une longue montée solitaire et bien arrosée. Sur le plateau je trouve enfin les premiers pèlerins, puis à St Laur un accueil décoré à la coquille Saint-Jacques. J'avale seul mon sandwich à la sardine bonne intuition, il n'y avait pas de ravitaillement. Halte à Limogne, animé, je rejoins Varaire ou j'avais eu l'occasion de prendre un verre il y a 2 ans. Gérard est déjà là. Ce n'est que vers 18h que nous trouvons un peu de renfort, nous sommes 6 à table. 55Km en 2 jours, je suis satisfait même si les jambes s'en ressentent. 12 septembre. VARAIRE / LE PECH LABURGADE 21 km Banane, pomme, figues, ½ baguette, de quoi survivre jusqu'à ce soir ! Le démarrage est meilleur que prévu, mais dès le premier faux plat le train ralenti ! Le chemin est assez confortable heureusement et je me retrouve à Bach s'en m'en apercevoir, c'est une sensation qui m'arrive souvent, même en étant seul je ne vois pas le temps passer. Devant le gîte, des panneaux m'apprennent que j'ai déjà avalé le 1/5 du chemin qui me mène à Santiago. Plus loin, le chemin devient plus caillouteux et je regrette parfois la finesse de mes semelles. Au Mas de Vers, je fais un détour pour déjeuner... une galette complète quand on est breton, ça nous manque rapidement! et une verrine bavarois aux framboises ».... humm en plus c'est la dernière et je fais des envieux, elle n'en est que meilleure ! Le tout arrosé d'une limonade au sureau... L'endroit est tellement sympa que je pense un moment m'y arrêter, mais c'est un peu court comme étape, et déjà complet en fait ! Je chemine plus tard avec 6 lorrains. Après plusieurs appels téléphoniques sans réponse fixe et mobile au gîte Elisa », je me rabats sur le centre équestre », moins confortable, mais on peut y acheter fruits et légumes du jardin et quelques autres produits pour y faire son dîner. Ce soir, j’envoie aux amis et à la famille mon premier rapport de quinzaine » J'ai fait plus du 1/5 du trajet vers Saint Jacques, tout se passe bien, mis à part quelques bobos aux pieds, normal quoi. Je me retrouve ce soir abandonné par mes amis de rencontre, l'un est déjà à Cahors, un autre juste derrière, d'autres plus loin encore. Certains sont repartis travailler après 1 ou 2 semaines de cheminement. L'ambiance était conviviale et joyeuse jusqu'à Figeac, le chemin est moins fréquenté depuis. On peut traverser des zones désertiques, mais il est rare de ne pas rencontrer au moins un pèlerin chaque heure et les villageois sont très accueillants. VARAIRE / LE PECH LABURGADE 13 septembre. LE PECH LABURGADE / LABASTIDE MARNHAC 22km Pas un pèlerin entre Le Pech et Cahors ! A l'octroi de Cahors, je profite de la pause café pour élargir mes adresses de gîte. C'est jour de marché, je me ravitaille en tomate, saucisson, fruit et pain et vais déguster mon casse-croûte sur un banc juste à coté d'un bon restaurant ! Je quitte la ville par le fameux pont Valentré, et me retrouve devant la falaise... montée assassine ! Je prends la direction de La Bastide, mais fais une erreur de navigation et passe par la Rosière, avant de retrouver difficilement le bon chemin. Ce n'est pourtant pas un problème de hauteur qui m'a obligé à faire ce détour ! Heureusement que je n'ai pas écouté la fille qui me donnait des conseils », j'y serais encore. J'arrive vers 17h au château, à la bibliothèque plus précisément, où m'attend Bernie. Je ne serai pas seul ce soir, Patrick et ses voisins basques sont au même endroit. LE PECH LABURGADE / LABASTIDE MARNHAC 14 septembre. LABASTIDE MARNHAC / MONCUQ 22km Patrick et moi partons sous la pluie, nous rencontrons une heure plus tard, Jeanne et Jean et leurs ânes Canon et Milan. Nous entamons la conversation, et arrivons un peu plus tard à une intersection sans aucune indication de ... logique, nous n'y sommes plus, absorbés par nos discussions, nous avons oublié ! de regarder les bandes rouge et blanches qui nous guident. Ils continuent par la route de Lascabanes, Patrick et moi rebroussons chemin, et nous les retrouvons au gîte communal où nous déjeunons à l'abri et au chaud saucisse-lentilles un régal en conserve- , faut pas rêver! Nous arrivons à Moncuq vers 16h, village vivant, agréable, qui n'hésite pas à jouer avec son nom et la publicité faite par l'émission du petit rapporteur ». LABASTIDE MARNHAC / MONCUQ 15 septembre. MONCUQ / DURFORT 22km Je quitte Moncuq avec mon sandwich par précaution, et retrouve Chantal et Pierre à la sortie du village. Longue montée dans un beau chemin, le temps est agréable, mais il tourne à la pluie assez rapidement. Sur le chemin, nous trouvons souvent de petites chapelles très sobres, sur l'autel ou une table, il y a parfois un "livre d'or", de nombreux messages, de simples "merci" pour un abri, un moment de repos, ou alors une prière, pour une protection du saint patron, obtenue ou espérée... L'arrivée sur Lauzerte est sportive, le village est situé sur un piton rocheux, la place centrale est très belle, animée et calme à la fois. J'avale mon sandwich, vais prendre mon café quand je m'aperçois que Chantal et Pierre terminent leur pic-nique, confortablement installés à la terrasse que je rejoignais. Au même moment arrive Patrick ! Nous quittons le village vers 14h et arrivons au gîte du pigeonnier juste avant la pluie. La propriétaire nous véhicule jusqu'au village pour notre ravitaillement, de retour au gîte nous sommes 6, Marie une québécoise, Marcus un allemand, un autre couple d'allemand, Patrick et moi, elle nous met l'eau à la bouche en ventant son apéritif le ratafia... puis elle parle très longtemps de la vie à la ferme et dans la région malgré nos gosiers asséchés, un supplice ! 16 septembre. DURFORT / MALAUSE 26km Temps très brumeux. Je quitte seul le gîte, puis fais une partie de la route avec Marie. Un peu plus tard, un chasseur en blouson orange, assis sur un tabouret, attend le sanglier. Il m'explique qu'ils sont nombreux dans sa situation, et que la couleur orange n'a pas été choisie au hasard ses collègues le verront mieux s'ils doivent tirer... moi qui suis tout en beige plus ou moins kaki, je ne suis pas rassuré sur les kilomètres suivant. J'arrive à Moissac vers midi, c'est jour de marché. Dans l’abbatiale, un baptême est célébré par un laïc... en terminant la cérémonie, il ne peut s’empêcher de faire une réflexion à la famille sur leur manque de participation et je le comprends La pluie s'invite, pas de chance pour la fête du raisin qui se déroule ce week-end. Je finis par choisir un restaurant et déjeune sur la terrasse, sous un parasol, que je dois quitter pour ne pas finir noyé. Evelyne et Patrick m'apprennent que Patrick le béarnais est passé. Je fais un rapide tour du cloître, c'est la journée du patrimoine, c'est gratuit. Puis reprends le chemin, entouré d'eau cette fois, Tarn à droite, canal à gauche sans compter celle qui vient du ciel. J'arrive à 17h en vue de Malause, fatigué, le gîte est après le stade me dit-on, en fait à 3 bons kilomètres, et en dehors du chemin ! une personne à qui je demandais des précisions me propose gentiment de m'y amener en voiture, grand merci à elle ! 17 septembre. MALAUSE / CASTET ARROUY 31km Je prends la route vers 8h15. A Auvillar, très joli village commençant près de la Garonne mais dont le centre est sur les hauteurs, une belle halle orne le centre de la place. J’y retrouve Patrick et après avoir pris notre ravitaillement, nous cheminons toujours sur le goudron, rattrapons les 4 anglais que j'avais pris en photo dans le village. L'un des couples est en fait franco britannique, ils ont une petite chambre d’hôtes dans le Lot, il me fait un petit cours d'anglais Would you like I take a picture ?... » On sort les capes de pluie. Déjeuner dans l'herbe aux environs de St Antoine. La pluie devient plus forte après Flamarens, les limaces sont a la fête depuis quelques temps... Enfin, façon de parler, car leur traversée des routes sont souvent meurtrières. le chemin est boueux et glissant, à tel point que nous préférons faire le trajet de Miradoux à Castet -Arrouy par la route, .. mais nous n'avions pas encore affronté ce chemin creux pentu et très glissant, incontestablement le pire depuis le début du chemin, chaque pas est un exercice d'équilibriste et réclame beaucoup d'énergie. Nous arrivons trempés "chez Nat", l'accueil y est chaleureux. 18 septembre. CASTET ARROUY / LA ROMIEU 29km Je pars avec Patrick, mais rapidement nous optons pour des chemins différents il préfère la route, je trouve le chemin pratiquable... le temps est très variable, comme le chemin. Le sol est gorgé d'eau, la glaise est collante ou glissante. Je profite d'une éclaircie et d'une table de pic nique pour avaler ma ½ baguette et ma salade mexicaine. L'éclaircie est de courte durée. En approchant de La Romieu, je rencontre 3 bordelais, l'un d'entre eux me dit » pour parler vulgairement, qu'est-ce qu'on en chie ! » je ne peux qu'approuver... pourtant c'est un peu plus tard que je vais affronter un chemin creux et pentu qui a plus de points communs avec une patinoire qu'avec un chemin de randonnée. Chaque pas est un exercice d'équilibre, chaque pas réclame de l'énergie, le bâton de marche était indispensable sur cette portion. La prune cueillie dans un verger à l'approche de La Romieu était bien méritée. Belle soirée au gîte, authentique couvent, et au restaurant Chez Angéline », un peu de luxe ne fait pas de mal ! 19 septembre. LA ROMIEU / CONDOM 16km Je suis sur la route avant 8h, le ciel est bleu mais le soleil n'a pas réchauffé l'air. Traversée émouvante de ce joli village, théâtre d'une bataille en 44. Je retrouve Marie-Paule et Pierre sur le chemin, vers 10h, une heure après nous arrivons à Condom. N'ayant pas trouvé de place à Larresingle où ils se rendent, je trouve une place au relais St Jacques. Accueil très convivial, murs tapissés de messages sympathiques. J'adore ce genre d'endroit. 20 septembre. CONDOM / MALAUSE Le dortoir est situé sous la pièce où l'on prend le petit déj... réveil vers 6h et départ aux aurores. Il fait enfin beau mais l'air est saturé d'humidité. Nous visitons Condom, pic-niquons près de la cathédrale, Marie-Paule et Pierre repartent en début d'après midi, j'en profite pour me reposer et soigner mes pieds, organiser les prochains jours et bien sur … penser à Fred... 3 ans déjà ! Dîner très agréable avec Corinne aux fourneaux mais pas que, Jacques et Marcus. J'arrive à Larresingle, plus petit village fortifié de France, vaut le détour... Pendant ma visite, Marie-Paule m'appelle, ils quittent tout juste leur hôtel, ils sont derrière moi !!! je termine ma visite tranquillement et les rattrape au pont d'Artigues, lieu important il reste 1000 km d'ici St Jacques ! Montréal du Gers est une jolie bastide et nous sommes nombreux à pic-niquer autour de la fontaine, nous profitons du soleil et arrivons vers 16h30 au gîte de Lamothe. 21 septembre. LAMOTHE / MANCIET 18km Marie-Paule et Pierre sont prêts à 8h, bel effort ! Chemin facile, ombragé, c'est une ancienne voie de chemin de fer. Nous faisons une pause à Eauze, sur une jolie place, puis prenons la direction de Manciet, traversant les vignes, trouvons un coin pique-nique installé par des particuliers pour les pèlerins. Au moment de partir, un suisse, authentique pèlerin, arrive, bien chargé. Il transporte un hamac, un matelas isolant et un double toit de tente en cas de pluie, avalant 35 à 40 km par jour avec son grand sac. Dernière soirée avec Marie Paule et Pierre, demain nous reprenons notre rythme personnel. 22 septembre. MANCIET / BARCELONNE DU GERS 34 km Ma chambre donne sur une route fréquentée, je suis réveillé vers 6h. Brouillard épais quand je quitte le village et quelques gouttes qui ne vont pas durer. J'arrive à Nogaro vers 10h30, retrouve la famille suisse, que je vais retrouver à l'heure du pique nique... Je ne verrai pas d'autres pèlerins aujourd'hui ! Mal renseigné par une habitante qui n'a pas dû faire de randonnée à pieds dans les environs, j'avale du goudron toute l'après midi, en arrivant du mauvais coté du village, je mets du temps avant de trouver mon gite. Ambiance Gers profond » intéressante Thérèse, 71 ans et son mari 76, ancien facteur, me racontent leur vie sans me poser de question sur la mienne, je connais tout d'eux, leur cancer, les amputations familiales... Ils cultivent leurs légumes, améliorent l'ordinaire en faisant gite. Au diner soupe bien garnie, salade tomate, betterave, œuf dur, poulet, pomme de terre, salade, compote poire du jardin avec gâteau. Ils râlent après les jeunes qui ne veulent plus travailler, même pour les vendanges, faites par des espagnols. MANCIET / BARCELONNE DU GERS 23 septembre. BARCELONNE DU GERS / PIMBO 29km Je quitte le gîte avec un petit déj léger », pas de céréales, yaourt, jus de fruit, juste du pain rassis ! A la pharmacie d'Aire sur Adour, mon ongle violacé serait peut-être un panaris, je quitte l'échoppe avec une pommade anti inflammatoire. A la sortie de la ville, en face du couvent des ursulines », l'autel d'une église sert de support à une banderole, je suppose que ça n'est pas le curé qui en est l'auteur... Le chemin passe en grande partie entre les champs de maïs, paysage sans intérêt. Beaucoup de pèlerins cependant, j'ai l'occasion de parler avec une jeune allemande qui chemine avec son petit ami loin devant avec ses grandes jambes, ils vont jusqu'à St Jacques, bivouaquant le soir. Il faut attendre Miramont pour trouver un peu de relief et deviner à l'horizon les Pyrénées, mon appareil photo ne les aperçois même pas. L'arrivée à Pimbo est assez sportive, longue montée, ma cheville droite a pris du volume, j'ai peut-être trop forcé sur la machine ces 2 derniers jours. Nous sommes 10 au gîte communal de Pimbo, le dîner est très correct et l'ambiance très agréable. J'apprends que Nicole la bretonne a dû renoncer, victime » de ses ampoules. BARCELONNE DU GERS / PIMBO 24 septembre. PIMBO / UZAN 23km Petit déj nul ! J'ai prévu une journée cool aujourd'hui. Terrain vallonné. Je fais une pause à Arzay, un poivrot avale son 2ème verre de vin rouge à 10h ! je me ravitaille avant de quitter le village. Le paysage est bien vallonné. Avant Larreule, je rencontre 2 bretons peu bavards, l'un n'a même pas de sac. Je vais les retrouver un peu plus tard avec une voiture accompagnatrice » dont le chauffeur semble handicapé... Heureux d'arriver à l'étape, il a fait chaud et j'ai dû faire de nombreuses poses. Très bon accueil, je fais mon menu à la carte avec les produits du jardin tomate, courgette, mais aussi pâtes, jambon et fromage du pays avec en prime un pichet de vin pour 5 euros ! Nous sommes 4 au gîte, dont un couple qui commence le chemin demain. Le type s'installe devant la TV, branché sur les résultats sportifs... sa femme finit par dîner sans lui... à chacun son chemin ! 25 septembre. UZAN / SAUVELADE 31 km Il a plû cette nuit, départ tardif sous un ciel chargé. Dans la campagne, il n'est pas rare de trouver des aménagements pour un repos "confortable" du pèlerin... Mais tout le monde n'a pas l'esprit de partage, et certains tiennent beaucoup à leur carré de bitume! La traversée d'Arthez est interminable, le bourg est tout en longueur, s'il y a beaucoup de commerces, la plupart sont fermées, nous sommes lundi. La maison en paille des 3 petits cochons, si l'isolation est efficace, je ne suis pas certain que le retrait des fenêtres rende la maison agréable à vivre Quelques raidillons plus tard, je déjeune de mes restes ½ baguette et boite de sardines. Terrain vallonné, ciel changeant, je passe mon temps à mettre et enlever ma cape. A Maslacq une belle averse m'oblige à trouver un abri. Après 8 kilomètres et de belles cotes, j'arrive à Sauvelade où j'ai réservé au gîte le petit Laa », je n'ai pas revu, hélas, les conseils de Françoise et Bea, je suis seul dans une chambre de 4 qui sent un peu le renfermé, sanitaire en bon état, mais dîner industriel » avec un groupe de pèlerins-touristes, l'un d'entre eux m'avoue qu'il avait envie de faire le chemin, il en a parlé à sa femme, qui en a parlé à son frère... ils se retrouvent à 7, ce qui ne lui plaît pas du tout! 26 septembre. SAUVELADE / CHARRE 23,5 km Je quitte Sauvelade à l'heure habituelle, alors que les jeunes ne sont pas encore levés. Chemin agréable jusqu'à Navarrenx, des philosophes protecteurs des pèlerins ont tout fait pour leur bien-être! Je fais tamponner ma créanciale à l'accueil pèlerin, car ce soir je fréquente un gîte particulier, joue les touristes, m'achète un bon sandwich et une belle tarte aux fruits que je vais déguster sur un banc bien abrité. Je reprends la route de Charre, mon taxi » Patrick, avec qui j’ai partagé tant de kilomètres et de soirées, vient à ma rencontre avant que j'y arrive et me ramène chez lui en passant par Sauveterre. Patrick me reçoit comme un vieil ami, et à invité à dîner un couple de voisins rencontrés sur le chemin. Belle soirée d'échange, d'impressions et de souvenirs. 27 septembre. CHARRE / HIRIBURIA km Ce matin, Patrick me ramène à l'endroit précis où il m'a pris hier. Traversée de Charre, d'Aroue, je m'arrête au très beau gîte Bohoteguia pour tamponner ma créanciale, achète un fruit et des barres de céréales pour faire "marcher leur commerce" Patrick m'a chargé d'un bon pic-nique, m'affirmant que j'allais mourir de faim sur ce chemin, faute de ravitaillement!. Le chemin est particulièrement agréable, vallonné, il offre de beaux panoramas. Je déjeune à l'ombre, à l'abri de la chapelle d'Olhaïby. Un étage est même prévu pour y dormir. Dans le cimetière qui entoure la chapelle, un curieux bas-relief m'intrigue. En quittant le hameau, je croise mes premiers pèlerins de la journée. Vers 17h, je rejoins la Stèle de Gibraltar à Hiriburia, c'est le lieu de rendez-vous convenu avec Patrick. Cette stèle marque la réunion des 3 chemins venant du Puy, de Vézelay et de Tours. 28 septembre. UZAN / BUSSUNARITS 23,5 km Patrick insiste une fois encore pour me "charger" d'un bon panier pique-nique... Il est incroyable ! Peu avant 9h, Il me dépose à la Stèle de Gibraltar. Puis je commence l'ascension de la colline au sommet de laquelle se trouve la chapelle de Soyartz. De là, un magnifique panorama sur les Pyrénées. Près de la chapelle, Patrick encore un ! ramasse son matériel, il a bivouaqué ici. Il chemine depuis 10 ans, heureux de vivre ainsi. De temps en temps, il s'arrête pour travailler... Il faut bien gagner un peu d'argent me dit-il. Il est mieux accueilli depuis qu'il chemine avec ses 2 ânes, il n'est plus pris pour un vagabond. Sa philosophie est simple tous les gens sont bons, quand ils sont agressifs où cons, c'est qu'ils sont empêtrés dans leurs problèmes. Je suis un adepte du Christ me dit-il au cours de notre conversation... N'imaginez pas que c'est un illuminé déconnecté, pendant qu'il prépare son matériel, il a chargé son smartphone avec un petit panneau solaire. Il a ramassé tous les détritus laissé sur la colline dans un sac plastique et le déposera dans le premier conteneur qu'il va rencontrer. Il est assez critique par rapport aux pèlerins qui ne respectent pas toujours l'environnement, laissant cannettes, papiers ou autres détritus dans la nature. L'arrivée à Ostabat n'est pas claire Chemin ? Route ? J'opte pour la première solution, chemin particulièrement boueux, la boue devient un mélange de terre, de bouse et d'urine des troupeaux qui sont passés par là, et le bâton est particulièrement utile pour éviter les glissades qui pourraient avoir de fâcheuses conséquences ! Je continue jusqu'à 5 à 10 mètres d'un portail débouchant sur une ferme, puis fais ½ tour en pestant, pour revenir sur mes pas et reprendre la route pour le village, emportant sur les chaussures une odeur de campagne profonde ! Gamarthe, Lacarre, jolis villages aux maisons typiques, c'est dans l'un de ces villages que je trouve un "refuge pour pèlerin", tout est à disposition des gens perdus ou fauchés, ou trop loin d'un gîte. Puis Bussunarits ou j'ai choisi de m’arrêter pour équilibrer mes étapes, ce n'est pas un gîte, mais une chambre d’hôtes, accueil paysan » précise le miam-miam dodo, mais prix bourgeois. 29 septembre. BUSSUNARITS / HOTTO 11,5 km Journée tranquille, juste avant l'arrivée à St Jean-Pied-de-Port, des cigognes cassent la croûte dans un champ, elles sont une quinzaine et s'y arrêtent chaque année d'après un voisin. Je passe la porte Saint-Jacques qui marque l'entrée de la vieille ville vers 10 h 30, la vieille ville est magnifique, l'accueil pèlerin donne des renseignements intéressants sur le chemin qui nous attend de l'autre coté des Pyrénées, une liste de gîtes en particulier. Je visite la ville, appréciant l'architecture, et notamment les inscriptions sur les linteaux des entrées des maisons. Si chaque personne qui construit une maison et chaque entreprise de gros œuvre devaient graver leur nom sur un linteau, je pense que la qualité architecturale et la qualité de la construction seraient plus soignées. Je retrouve à l'office de tourisme Corinne, la quimperoise, qui attend son mari pour faire un break de 4-5 jours avant de reprendre le chemin. Je profite d'un petit restaurant sympa pour m'offrir une belle salade, et prends la direction de Roncevaux. La route est bien pentue dès le départ, la chaleur n'arrange rien. Je discute quelques instant avec une anglaise plutôt ronde, qui fait un bout de chemin avec son fils de 5 ans ! Arrivée an gîte d'Hotto vers 15h30, lessive, repos, excellent dîner. 30 septembre. HOTTO / ESPINAL 27 km Petite bruine, peu de visibilité, la première cote est particulièrement raide et je réduis l'allure. Le bitume laisse place au chemin. Des nappes de brouillard peuvent apparaître brutalement.
Le livre de cuisine Instant Pot le plus facile à suivre ! Amy ROY © 2021 A. ROY Copyright © 2021 A. ROY — Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ou transmise sous quelque forme que ce soit par quelque moyen que ce soit, électronique, mécanique, par photocopie, enregistrement ou autrement, sans l’autorisation écrite préalable de l’éditeur. Table des matières Viande Rôti A La Cocotte Côtes Au Barbecue Bœuf Stroganoff Bœuf Au Sésame Porc Effiloché Boulettes De Viande Suédoises Côtes épicées Saucisses et poivrons au parmesan Volailles Poulet Aux Oignons Français Poulet Au Champignon Poulet Des Centres Commerciaux Poulet & Brocoli Salade de fruits Poitrine De Dinde Poulet façon reine Poulet A La Scarpariello Poissons et fruits de mer Crevettes aux pommes de terre Moules En Sauce Petit pain au homard Spaghetti aux fruits de mer Crevettes Sucrées Saumon au citron et au poivre Daurade à l’ananas Filets de cabillaud au curry Légumes et accompagnements Maïs crémeux aux crabes Haricots verts à la sauce piquante Rôti de champignon de Paris Haricots Pinto avec Bacon Si je peux cuisiner grâce à l’Instant Pot, vous le pouvez aussi ! Si vous n'avez jamais cuisiné auparavant mais que vous voulez désespérément faire un bon repas pour impressionner votre famille ou vous-même, ce livre de cuisine est fait pour vous ! Si vous êtes un cuisinier expérimenté mais que c'est votre première incursion dans la cuisine sous pression, ce livre de cuisine est pour vous ! Et si vous êtes déjà un pro de l'Instant Pot et que vous voulez juste creuser dans des recettes rapides et faciles, allant de plats légers, centrés sur les légumes, à des plats réconfortants riches et crémeux, des plats internationaux aux plats préférés des familles, et tout ce qui se trouve entre les deux, ce livre de cuisine est pour vous ! Amenez votre jeu culinaire à des niveaux que vous n'auriez jamais cru possibles avec l’instant Pot et ce livre de recettes exceptionnel ! Viande Rôti A La Cocotte Temps total 2 heures Sert 4-6 parts Ingrédients • 2 cuillères à café de poivre noir • 1½ cuillères à café de sel casher • 1½ cuillères à café de sel assaisonné • 1½ cuillères à café de persil séché • 1 cuillère à café de thym séché • 1 cuillère à café de romarin séché • 1 cuillère à café de poudre d’oignon • 1 cuillère à café de poudre d’ail • 1,35 kg de rôti • 3 cuillères à soupe d’huile d’olive extra vierge • 1 cuillère à soupe de beurre salé • 2 oignons jaunes moyens, coupés en quartiers épais • 3 gousses d’ail, coupées en rondelles • 2 cuillères à soupe de sauce Worcestershire • 1 tasse de vin rouge sec • 175 g à 225 g de champignons de Paris, tranchés • 3 tasses de bouillon de bœuf • 225 g de petites carottes fraîches • 450 g de petites pommes de terre blanches • 3 cuillères à soupe de fécule de maïs • 1 sachet de mélange pour sauce au bœuf Préparation Mélangez le poivre, le sel casher, le sel assaisonné, le persil, le thym, le romarin, la poudre d’oignon et la poudre d’ail et
un moment de convivialité québécois autour du maïs